Anne Bruant-Brisson (ARS) : « un impact moindre » de la loi Rist à la Martinique
Invitée de la rédaction ce jeudi 30 mars, la directrice générale de l’Agence Régionale de Santé de Martinique relativise les craintes de fermeture des services en tension au CHUM. Elle évoque aussi l’attractivité du territoire.
L’article 33 de la loi RIST entre en application ce lundi 3 avril, faisant craindre des risques de fermeture de certains services du CHUM.
Dans plusieurs endroits de l’Hexagone, plusieurs services hospitaliers seraient menacés de fermeture, faute de médecins… Ces derniers, remplaçants ou intérimaires, pourraient faire jouer un droit de retrait à la suite de cet article de loi qui encadre leurs rémunérations.
Invitée de la rédaction ce jeudi 30 mars, la directrice générale de l’Agence Régionale de Santé, Anne Bruant-Brisson a répondu à Cédric Catan.
L’objectif de cette loi n’est pas de mettre à mal les médecins intérimaires en tant que tels mais véritablement de lutter contre cette dérive. En Martinique, nous avons plutôt des contrats de gré à gré qui sont aussi concernés par la loi et donc, négociés entre soi, à des tarifs qui parfois excédaient le raisonnable
Une situation, poursuit, la directrice générale qui, parfois pouvait créer des tensions « avec certains agents du service public qui se retrouvaient à faire le même travail à des tarifs nettement moindres ».
Un plafonnement déjà en vigueur
Anne Bruant-Brisson pointe une particularité, au CHUM, avec un plafonnement déjà acté de ces rémunérations même si elles restent supérieures à ce que préconise la loi RIST.
Des premières analyses réalisées, la directrice générale de l'ARS considère que l’impact sur le territoire est limité et que, pour les 3 mois à venir, les services en tension sont relativement stabilisés.
Ce matin, elle a aussi évoqué l'attractivité du territoire.
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