Marie-Luce Penchard, vice-présidente de la Région Guadeloupe et ancienne Ministre de l'Outre-mer était l'invitée de la Rédaction
Pour clore nos entretiens avec les domiens qui ont siégé au gouvernement, ce lundi matin, Marie-Luce Penchard était l'invité de la Rédaction. Actuelle vice-présidente de la Région Guadeloupe, elle a aussi été Ministre chargée de l'Outre-mer dans le gouvernement de François Fillon, entre 2009 et 2012.
Marie-Luce Penchard est née et a grandi en Guadeloupe, où elle obtient, en 1980, une maîtrise de sciences économiques. Elle est la fille de Lucette Michaux-Chevry, une figure de la Droite guadeloupéenne qui a également occupé plusieurs fonctions gouvernementales sous la Vème République.
La jeune femme débute ainsi sa carrière professionnelle en Guadeloupe, où elle occupe diverses fonctions et responsabilités, jusqu'en 1991.
Elle part ensuite vers l'hexagone et s'installe en Île-de-France, où elle travaille alors pour les Conseils généraux des Yvelines et de l'Essonne.
Proche de l'UMP, la guadeloupéenne devient, en 2007, chargée de mission pour l'Outre-mer à l'Elysée, avant d'être nommée, en 2008, conseillère technique chargée de l'Outre-mer.
Elle devient alors, aussi, Secrétaire nationale de l'UMP chargée de l'Outre-mer, puis est nommée, en 2009, conseillère politique du même parti politique.
Après avoir échoué aux élections européennes, au mois de juin 2009, Marie-Luce Penchard est nommée secrétaire d'état à l'Outre-mer lors du remaniement du gouvernement Fillon II, en remplacement d'Yves Jégo. En nombre de cette même année, elle devient Ministre chargée de l'Outre-mer. Elle est alors présentée comme la première ultramarine à occuper cette fonction.
Elle participe notamment à l'organisation d'un voyage du Président de la République Nicolas Sarkozy, en Martinique et en Guadeloupe, dans l'atmosphère particulièrement tendue de la crise sociale de 2009. Elle accompagne d'ailleurs le Président lors de son déplacement pour l'aider à trouver des réponses aux problématiques de ces territoires et notamment à la question de la vie chère.
Si la situation n'a pas évolué favorablement depuis plus de dix ans, Marie-Luce Penchard rappelle, les décisions prises à l'époque par l’État pour essayer de réguler les marchés et favoriser la concurrence.
Elle revient sur son parcours professionnel et politique:
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