Les premières universités de La Martinique Ensemble attirent au-delà du parti

Droit, digitalisation des services publics, luttes sociales, octroi de mer… Autant de thèmes décortiqués et analysés au cœur d’ateliers et de conférences animés par des experts de la société civile, avec un constat étonnant : au moins autant de personnes extérieures au parti que d’adhérents se seraient déplacées.

Qui sont-ils ? Qu’ont-ils retenu ? Découvrez leurs réactions :

Je suis venu parce que j'étais invité par des gens proches de Catherine Conconne. J'aime beaucoup les débats d'idées. Je réfléchis beaucoup sur les problèmes de la Martinique, et même nationaux. J'étais commandant de police, mais en fin de compte, ce qui m'intéressait quand je faisais des études, c'était l'aspect constitutionnel.

J'ai eu l'impression d'être revenue sur les bancs de l'université ! Ça m'a permis de reconsolider un certain nombre de connaissances et de remettre certaines choses à leur place, comme la nouvelle structure qu'a récemment mise en place la collectivité territoriale avec l'ensemble des élus de la Martinique, alors que des choses existent depuis déjà bien longtemps.

La grande surprise pour moi est de réaliser que le droit public en place donne déjà à nos politiques pas mal d'autonomie sur des sujets comme l'éducation, la santé ou les transports. J'ai un peu le sentiment que quand ça ne va pas, on va tout de suite frapper à la porte de l'État alors que visiblement, on a les arcanes qui devraient permettre de prendre en main certains sujets.

Ludovic Romain, président de l'Union des jeunes avocats de Martinique et militant du parti créé par la sénatrice Catherine Conconne, revient sur les objectifs de ces Universités :

Vous avez le temps des élections, le temps du terrain où on va à la rencontre de nos compatriotes, et puis il y a aussi le temps de la réflexion. Parce qu'avant d'agir, il faut réfléchir à des solutions concrètes. Pour La Martinique Ensemble, c'était fondamental de lancer ces premières universités. Il y a des responsabilités à endosser pour le pays et on réfléchit à la manière de le faire. Et puis il y a l'engagement, il faut le faire évoluer. On se bat pour ré-intéresser la population à la chose politique parce que cette chose politique lui appartient.