Jordan Eustache : « bâtir ensemble la Collectivité Territoriale de Martinique, l'administration de demain »

Jordan Eustache est le nouveau directeur général des services de la CTM. L’annonce a été faite hier. À bientôt 30 ans, l'ancien directeur de cabinet de Serge Letchimy succède à André Pierre-Louis, qui a présenté sa démission de ses fonctions.

Sa nomination intervient dans un contexte social particulièrement tendu. Au lendemain des mobilisations sociales, il souhaite recréer de la « cohésion » en interne pour répondre efficacement aux attentes des Martiniquais.

Il faut prendre ces grèves, ces mobilisations comme des symptômes, les symptômes d'un qui est plus profond. On a une collectivité qui est la fusion de deux entités, deux entités majeures. On a aujourd'hui 4 300 agents à la collectivité. On a 350 bâtiments. On a 11 millions d'euros de gardiennage. On a 5 millions d'euros de location. C'est un budget énorme, la collectivité. Qu'est-ce qu'on en fait ? Il faut pouvoir prioriser les choses. L'objectif, c'est d'avoir des solutions et on ne peut pas avoir toutes les solutions tout seul

Plusieurs missions sensibles l'attendent et notamment « les États Généraux de la Collectivité annoncés » par le président du conseil exécutif.

Le chantier de l'organigramme 

Au lendemain des mobilisations sociales, il souhaite recréer de la cohésion en interne pour répondre efficacement aux attentes des Martiniquais.

Selon lui, le fameux organigramme de la CTM est un « chantier à part entière ».

Nous avons eu un organigramme qui a été adopté. On s’est heurtés à une difficulté avec les élections du CST, le Comité social territorial, qui ont été annulées. De nouvelles élections auront lieu en décembre et donc, il va y avoir une nouvelle organisation qui va devoir être validée par le CST et ensuite, bien sûr, par la plénière

Invité de la rédaction hier matin (6 octobre), le nouveau D.G.S de la CTM évoque sa jeunesse, qui est loin d’être un frein pour lui et répond aussi à la question d’une éventuelle ambition politique.

À ÉCOUTER ICI L’entretien intégral avec Florin Hossu