Procès en appel de Rodrigue Petitot : la défense demande le renvoi, la cour refuse
Le procès en appel de Rodrigue Petitot a débuté ce jeudi matin (19 juin). Il doit répondre des faits de violation de domicile à la résidence préfectorale le 11 novembre 2024. Il avait été condamné en première instance à un an de prison avec sursis.
Le procès en appel de Rodrigue Petitot s’est ouvert ce jeudi matin (19 juin), à Fort-de-France.
Le président du RPPRAC, Rodrigue Petitot, comparaît pour des faits d’intrusion à la résidence préfectorale, survenus en 2024, dans un contexte de tension sociale.
En première instance, il avait été condamné à un an de prison avec sursis.
Une bonne partie de l’audience ce jeudi matin était consacrée à la demande de renvoi de ses avocats.
Une demande motivée par l’absence de deux d’entre eux, Mes Germany et Arneton.
Présent pour la défense du leader du RPPRAC, Me Max Bellemare a estimé ne pas pouvoir assurer seul cette audience, soutenant ainsi la demande de renvoi de Me George-Emmanuel Germany.
La demande de renvoi rejetée
Mais la cour a finalement rejeté la demande des conseils de Rodrigue Petitot, estimant ne pas avoir été prévenue en amont.
L’étude du dossier sur le fond a donc débuté. Mais c’était sans compter l’intervention de Me George-Emanuel Germany.
Après une entrée très remarquée dans la salle d’audience et un échange plutôt tendu avec la présidente du tribunal, l’avocat du leader du RPPRAC a défendu sa demande de renvoi face à la cour, affirmant être contraint à assister à une autre audience et avoir fourni les documents nécessaires aux parties prenantes.
Mais rien n’y a fait, la demande de renvoi a de nouveau été rejetée par la cour, qui a ajouté les incidents au fond.
Audition de Rodrigue Petitot
Le procès a repris avec l’audition de Rodrigue Petitot, qui a décidé de s’exprimer exclusivement en créole.
En l’absence d’interprète, la présidente de la cour l’a mis en garde, sa défense ne pourra être notée au procès-verbal.
Malgré tout, il a persisté. Et dans la salle l’ambiance s’est tendue. Le ton est monté entre la présidente du tribunal, l’avocate générale et le président du RPPRAC.
Continuant de s’exprimer en créole, Rodrigue Petitot a rejeté l’ensemble des faits qui lui sont reprochés et a affirmé que les vidéos présentes dans le dossier prouvent son innocence.
A noter qu’à l’extérieur du tribunal, les forces de l’ordre ont été déployées pour éviter tout débordement, les soutiens du leader du RPPRAC ayant répondu présent.
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