Le joueur du Club Franciscain René-Charles Montabord écope de 7 ans de prison

Par 30/05/2024 - 20:02 • Mis à jour le 31/05/2024 - 11:45

Jugé hier (mercredi 29 mai) en comparution immédiate, le footballeur du Club Franciscain, poursuivi pour des vols avec violence et des violences conjugales, a été condamné. Les juges du tribunal correctionnel ont été au-delà des réquisitions du parquet de Fort-de-France.

    Le joueur du Club Franciscain René-Charles Montabord écope de 7 ans de prison

Les juges ont été au-delà des réquisitions. Ce mercredi après-midi, après quasiment 5h30 d’audience de comparution immédiate, les magistrats du tribunal correctionnel de Fort-de-France ont condamné René-Charles Montabord, le joueur du Club Franciscain, à 7 ans de prison, contre les 6 requis initialement par le procureur. Son procès avait été renvoyé à deux reprises.

Le Martiniquais, défendu par Me Priscilla Melezan-Bolnet, a comparu en compagnie d’un autre individu, tout juste âgé de 18 ans. Le second mis en cause, défendu par Me Camille Célénice, a, pour sa part, écopé de 3 ans de prison, dont deux avec sursis. Le procureur avait requis 3 ans, dont 1 avec sursis. Les deux hommes étaient poursuivis pour plusieurs vols avec violence commis en mars dernier.

Sa compagne brûlée

Le 29 mars dernier à Ducos, à la sortie d’une discothèque, René-Charles Montabord et son complice auraient tenté de dépouiller une victime de sa chaîne et de son bracelet. Ils auraient frappé le jeune homme dans le dos avec une arme de poing.

Deux autres faits de vol, commis les 22 et 23 mars, étaient également reprochés aux deux prévenus.

En plus de ces vols avec violence, René-Charles Montabord, interpellé juste avant son entraînement, le 11 avril dernier, sur le parking du stade du François, a dû répondre de violences conjugales sur sa compagne, ayant entraîné plus de 8 jours d’ITT (Interruption Temporaire de Travail) sur cette dernière, enceinte de plusieurs semaines.

Des faits aggravés par l’usage d’une arme, en l’occurrence un fer à repasser. La victime, qui s’était enfuie par la fenêtre, avait été brûlée et s’était blessée en tombant.

Les prévenus ont 10 jours pour faire appel de leur condamnation. 

 


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