Accusé d’assassinat en Guyane, des messages accablants présentés au procès de Norville Barthélémy
Le procès de Norville Barthélémy, alias « Nonozer », accusé d’assassinat, se poursuit aux assises de Martinique. L’audience de ce mercredi matin a mis en lumière des éléments accablants : des messages et enregistrements retrouvés dans le téléphone de son ex-compagne.
Le procès d’un ancien fugitif au parcours hors norme se tient depuis ce lundi (22 septembre) aux assises de Martinique.
Norville Barthélémy (34 ans), longtemps l’homme le plus recherché de Guyane, aussi connu sous le pseudonyme de "Nonozer", est jugé pour assassinat.
Les faits remontent à plusieurs années. La victime, Jean-Eddy Buisseretha a été tuée par balle dans le quartier du village chinois dans la nuit du 13 au 14 janvier 2018, à Cayenne.
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Tué par balle
Rapidement identifié comme suspect, Nonozer avait fui au Suriname pour échapper à la justice française.
Il avait mis fin à sa cavale en octobre 2020 en se rendant de lui-même au commissariat de Cayenne.
Depuis, il avait été transféré puis incarcéré, à la prison de Ducos, en Martinique.
Echanges WhatsApp
Ce mercredi matin, l’audience s’est concentrée sur un élément sensible : des messages accablants retrouvés dans le téléphone de son ex-compagne.
Un expert informatique a présenté des échanges WhatsApp, envoyés le jour suivant le meurtre.
On peut y entendre par exemple : « Norville a tué un gars hier soir » ou encore « Il a tiré des balles et le garçon est mort ce matin ».
Plusieurs enregistrements audios évoquent également un tir attribué à l’accusé.
Son ex-compagne à la barre
À noter que le téléphone de l’ex-compagne de l’accusé avait été saisie en 2019, lors de son arrestation pour transport de stupéfiants.
Elle a été entendue ce mercredi matin à la barre.
Elle affirme aujourd’hui ne plus se souvenir des faits et que les messages qu’elle a envoyés à l’époque étaient seulement des rumeurs qu’elle a répétées.
Son témoignage est parfois apparu en contradiction avec le rapport de l’expert informatique.
L’audience se poursuit cet après-midi avec l’audition des parties civiles.
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