Don de moelle osseuse : l’appel aux hommes martiniquais
Par Stage
19/03/2016 - 15:55
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
Un rendez-vous d'information sur le don de moelle osseuse se tient ce samedi 19 mars 2016 à partir de midi à Fort-de-France. Il s'inscrit dans le cadre de la semaine nationale de mobilisation. Sur 1027 donneurs recensés en Martinique, presque 70 % sont des femmes. D'où l'appel lancé aux hommes de Martinique pour qu'ils soient plus nombreux afin d'augmenter les chances de trouver des donneurs compatibles.
La Martinique participe cette année à la semaine nationale de la
mobilisation pour le don de moelle osseuse. En métropole, deux bus aux
couleurs de l’opération circuleront dans 12 grandes villes. Fort-de-France
est la seule ville d'Outre-mer retenue ce samedi 19 mars pour cette
campagne de mobilisation.
Toutes les personnes désireuses de devenir donneur potentiel de moelle osseuse sont attendues de 12 heures à 18 heures à la Cour Perrinon. Les candidats doivent être âgés de 18 à 50 ans et être en bonne santé.
Tout d’abord les volontaires potentiels sont invités à s’informer et rencontrer un médecin. Ensuite, après un simple test, ils pourront être inscrits sur la liste des donneurs volontaires.
« Quand on s’inscrit pour être donneur volontaire de moelle osseuse, on ne donne pas sa moelle directement. On inscrit des caractéristiques tissulaires sur un fichier. Régulièrement, on va comparer celles des donneurs potentiels et celles des malades. Et, c’est si seulement il y a quelqu'un de compatible (que) le donneur sera appelé », explique Eliane Joseph-Letur, présidente de l’Association ADMO (Antilles de don de moelle osseuse).
En 2015, 47 nouveaux donneurs de moelle osseuse se sont inscrits en Martinique. L’objectif de l’année 2016 est de recruter 140 donneurs et, surtout, des hommes. Cette priorité s’explique par le bas taux de donneurs masculins en Martinique (36%). Il est de 34%. En plus, ce faible taux est d'autant plus dommage que la moelle osseuse masculine présente un avantage non négligeable. Prélevée chez les hommes de moins de 40 ans, elle est mieux tolérée par les patients.
Pour le traitement des malades atteints de maladies graves du sang, on cherche d'abord une moelle osseuse saine parmi les parents, où il y a un quart de chance de trouver un donneur compatible. Si ce n’est pas possible, on s’adresse à la base des donneurs où là, on a une chance sur 1 million de trouver la compatibilité recherchée. Il faut enfin savoir que c’est parmi les personnes de même origine géographique qu’on a le plus de chance de trouver le bon donneur.
Veranika Chyhir avec Xavier Chevalier
Toutes les personnes désireuses de devenir donneur potentiel de moelle osseuse sont attendues de 12 heures à 18 heures à la Cour Perrinon. Les candidats doivent être âgés de 18 à 50 ans et être en bonne santé.
Tout d’abord les volontaires potentiels sont invités à s’informer et rencontrer un médecin. Ensuite, après un simple test, ils pourront être inscrits sur la liste des donneurs volontaires.
« Quand on s’inscrit pour être donneur volontaire de moelle osseuse, on ne donne pas sa moelle directement. On inscrit des caractéristiques tissulaires sur un fichier. Régulièrement, on va comparer celles des donneurs potentiels et celles des malades. Et, c’est si seulement il y a quelqu'un de compatible (que) le donneur sera appelé », explique Eliane Joseph-Letur, présidente de l’Association ADMO (Antilles de don de moelle osseuse).
En 2015, 47 nouveaux donneurs de moelle osseuse se sont inscrits en Martinique. L’objectif de l’année 2016 est de recruter 140 donneurs et, surtout, des hommes. Cette priorité s’explique par le bas taux de donneurs masculins en Martinique (36%). Il est de 34%. En plus, ce faible taux est d'autant plus dommage que la moelle osseuse masculine présente un avantage non négligeable. Prélevée chez les hommes de moins de 40 ans, elle est mieux tolérée par les patients.
Pour le traitement des malades atteints de maladies graves du sang, on cherche d'abord une moelle osseuse saine parmi les parents, où il y a un quart de chance de trouver un donneur compatible. Si ce n’est pas possible, on s’adresse à la base des donneurs où là, on a une chance sur 1 million de trouver la compatibilité recherchée. Il faut enfin savoir que c’est parmi les personnes de même origine géographique qu’on a le plus de chance de trouver le bon donneur.
Veranika Chyhir avec Xavier Chevalier
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