Série de fausses alertes à la bombe en Martinique
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
14/01/2016 - 22:54
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:26
Martinique
Plusieurs alertes téléphoniques à la bombe ont été reçues ce jeudi 14 janvier 2016 en milieu de journée dans plusieurs communes de l'île. Elles se sont révélées fausses au terme des vérifications réalisées par les agents de sécurité appuyés par les forces de l'ordre et les pompiers. Une enquête a été ouverte par le parquet pour connaître le ou les auteurs de ces canulars de mauvais goût.
Ce n'est hélas par la première fois que des alertes à la bombe sont
enregistrées en Martinique. En revanche, il est pour le moins inhabituel
d'en enregistrer plusieurs visant plusieurs cibles et dans un intervalle
très court.
Aux alentours de 12 heures 15 ce jeudi 14 janvier 2016, le standard de l'immeuble administratif de la mairie de Fort-de-France reçoit un appel anonyme. La voix annonce l'imminence de l'explosion d'une bombe dans cet établissement.
"Dans une demi-heure", précisait l'édile de la ville capitale Didier Laguerre en direct dans l'édition de 13 heures du journal-radio de RCI Martinique. C'était à l'heure du déjeuner, beaucoup d'employés de la ville avaient déjà entamé leur pause méridienne. Il n'a donc pas été difficile de faire évacuer le bâtiment situé sur le boulevard du général de Gaulle.
Plusieurs véhicules de pompiers et de la police nationale ont pris position sur le boulevard du général de Gaulle durant les opérations de "levées de doute". Des chiens entraînés au repérage d'engins explosifs ont pénétré dans l'immeuble administratif sans pour autant découvrir d'objets suspects. Vers 14 heures 30, le bâtiment était de nouveau ouvert au personnel et au public.
Dans son intervention de 13 heures, Didier Laguerre précisait également que le centre commercial Perrinon, rue Victor Sévère, avait été lui aussi fait l'objet d'une alerte à la bombe suivie d'une évacuation des lieux...Là aussi, pas de découvertes d'engins explosifs après vérification.
Reste que d'autres établissements publics et commerciaux de Martinique au nombre desquels, la Galleria au Lamentin, Océanis au Robert et l'aéroport Martinique Aimé Césaire, ont fait l'objet de fausses alertes à la bombe également. Dans certains d'entre eux, c'était notamment le cas à l'aérogare, si des contrôles ont été réalisés par les équipes de sécurité, il n'y a pas eu d'évacuation du public.
On peut s'interroger sur la récurrence de ces appels téléphoniques d'alerte. La première alerte visant l'immeuble administratif de la mairie de Fort-de-France aurait-elle donné des idées à d'autres plaisantins ? Peut-être en saura-t-on plus dans les jours qui viennent ? D'autant que le parquet a ouvert une enquête. Pour mémoire, les auteurs de fausses alertes peuvent encourir des peines de prison.
Jean-Philippe Ludon avec Yvonne Guilon
@jpludonrci.
Aux alentours de 12 heures 15 ce jeudi 14 janvier 2016, le standard de l'immeuble administratif de la mairie de Fort-de-France reçoit un appel anonyme. La voix annonce l'imminence de l'explosion d'une bombe dans cet établissement.
"Dans une demi-heure", précisait l'édile de la ville capitale Didier Laguerre en direct dans l'édition de 13 heures du journal-radio de RCI Martinique. C'était à l'heure du déjeuner, beaucoup d'employés de la ville avaient déjà entamé leur pause méridienne. Il n'a donc pas été difficile de faire évacuer le bâtiment situé sur le boulevard du général de Gaulle.
Plusieurs véhicules de pompiers et de la police nationale ont pris position sur le boulevard du général de Gaulle durant les opérations de "levées de doute". Des chiens entraînés au repérage d'engins explosifs ont pénétré dans l'immeuble administratif sans pour autant découvrir d'objets suspects. Vers 14 heures 30, le bâtiment était de nouveau ouvert au personnel et au public.
Dans son intervention de 13 heures, Didier Laguerre précisait également que le centre commercial Perrinon, rue Victor Sévère, avait été lui aussi fait l'objet d'une alerte à la bombe suivie d'une évacuation des lieux...Là aussi, pas de découvertes d'engins explosifs après vérification.
Reste que d'autres établissements publics et commerciaux de Martinique au nombre desquels, la Galleria au Lamentin, Océanis au Robert et l'aéroport Martinique Aimé Césaire, ont fait l'objet de fausses alertes à la bombe également. Dans certains d'entre eux, c'était notamment le cas à l'aérogare, si des contrôles ont été réalisés par les équipes de sécurité, il n'y a pas eu d'évacuation du public.
On peut s'interroger sur la récurrence de ces appels téléphoniques d'alerte. La première alerte visant l'immeuble administratif de la mairie de Fort-de-France aurait-elle donné des idées à d'autres plaisantins ? Peut-être en saura-t-on plus dans les jours qui viennent ? D'autant que le parquet a ouvert une enquête. Pour mémoire, les auteurs de fausses alertes peuvent encourir des peines de prison.
Jean-Philippe Ludon avec Yvonne Guilon
@jpludonrci.
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