Les pilotes de deux-roues et leurs passagers plus que jamais vulnérables
Durant ce week-end de la Pentecôte, la passagère d’un deux-roues a perdu la vie et le pilote et le passager d’une moto ont été gravement blessés. Daniel Massolin, moniteur auto/moto, rappelle que les pilotes de deux-roues et leurs passagers sont particulièrement vulnérables, d’autant plus s’ils ne portent pas d’équipement de sécurité.
Un nouvel accident de la route est à déplorer. Un choc entre deux voitures, hier soir (lundi 20 mai), à Sainte-Luce, vers 19 h 45. Sept personnes étaient impliquées. Trois personnes, légèrement blessées, ont été prises en charge par les secours.
Le week-end prolongé de la Pentecôte a, une fois de plus, été chargé en accidents en Martinique. Hier matin, une collision entre une voiture et une moto a fait deux blessés grave au Lamentin. Le pilote et le passager de la moto, qui ne portaient pas de casque. Samedi, c’est une femme qui a perdu la vie sur un deux-roues à Sainte-Luce.
Appel à la prudence
Les motards paient un lourd tribut dans des accidents souvent tragiques. Depuis le début de l'année, 9 personnes ont perdu la vie sur les routes de Martinique, dont 7 en deux-roues.
Vitesse, alcool et produits stupéfiants, inattention... Les pilotes de deux-roues et leurs passagers sont plus que jamais vulnérables.
Daniel Massolin est moniteur auto/moto et lui-même motard passionné. Il en appelle à une plus grande prudence de la part de tous les usagers sur la route.
Il ne faudrait pas qu'on se focalise toujours sur les motards qui ont tort. Parfois, les automobilistes ont également tort. Les conducteurs sont moins attentionnés en ce moment, puisque nous traversons un week-end de fête. Ils ont consommé, ils sont fatigués. Et il faudrait que les deux-roues sachent qu'ils sont beaucoup plus vulnérables parce qu'ils n'ont pas de protection.
La problématique des pilotes de deux-roues inquiète de plus en plus Daniel Massolin, particulièrement les jeunes, le plus souvent sans formation, qui ne portent pas d’équipement de sécurité.
Concernant les jeunes qui roulent sans casque, sans équipement, très souvent, si on regarde bien, ce sont des gens qui n'ont pas eu de formation. Ils savent ce que c'est, mais ils ne l'utilisent pas dans le sens où ça les dérange. Le casque parce qu'ils ne pourront pas le déposer lorsqu'ils iront dans leur soirée. Et gilet, les gants, les chaussures, ça les gêne. Seulement, nous savons que le minimum à avoir sur route, c'est déjà casque et gants. Nous, on utilise le gilet et les bottes pour une sécurité supplémentaire.
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