La période du carême a été particulièrement sèche

Selon les relevés de Météo France, les cumuls de pluies ont été très faibles ces derniers mois. À titre d'exemple, au Lamentin, station de référence, il a été enregistré moins de 40 mm de cumul de pluie sur l'ensemble du mois, contre 140 mm d'ordinaire. Et à Saint-Joseph, 70 mm contre 150 mm d'habitude.

Un manque de pluie

Jean-Noël Degrace, expert météorologiste, nous dresse le bilan des intempéries observées sur notre territoire pour cette saison :

Ce mois de mai a été très chaud et très peu pluvieux. Parce que d'habitude, c'est là qu'on commence à voir des perturbations qui peuvent donner d'ailleurs des fois des grosses pluies, même des cumuls de pluie importants. Et cette année, quasiment rien. On est sur un mois de mai très déficitaire en pluie. On n'a pas eu de gros épisodes. Le maximum qu'on ait eu, c'est le 22 mai. Encore, c'était que sur le Nord Atlantique, donc un déficit qui vient s'ajouter au déficit déjà du mois d'avril et du mois de mars.

Les agriculteurs impactés

Ce déficit pluvieux avait déjà été observé en mars et avril, avec 40 à 50% de déficit par rapport aux années précédentes. Ce qui a particulièrement impacté les agriculteurs, notamment les maraîchers. Les cultures ont été mises à rude épreuve, et certains ont même été dans l'impossibilité de récolter le fruit de leur travail.

Esly Theus est maraîcher au Lorrain. Après avoir perdu la majeure partie de son exploitation lors de la saison des pluies il y a quelques mois, cet agriculteur a de nouveau été impacté par la sécheresse. Il espère pouvoir compter sur une aide des collectivités.

Il témoigne au micro de Kathleen Joséphine

Pour la saison cyclonique qui débute ce jeudi 1er juin, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique fait état d'une saison 2023 quasi normale en matière d'activité cyclonique.