Zone de mouillage de Saint-Pierre : le projet est toujours en stand by

Démarré en décembre 2023, ce projet prévoyait l’installation de 130 bouées dans la baie de Saint-Pierre pour les plaisanciers. Cependant, le périmètre de la zone de mouillage inquiète certains pêcheurs car selon eux, cette zone perturbera leurs activités.

Ces derniers avaient d’ailleurs interrompus le projet à la mi-décembre, après être montés au créneau. En janvier dernier, plusieurs tractations ont eu lieu autour de cette implantation.

Un conseil de mouillage devait se réunir pour évaluer l’impact de ces installations sur l’activité de pêche et permettre une possible reprise de chantier le 8 janvier dernier.

Christian Rapha, maire de la ville de Saint-Pierre et 3ème vice-président de la communauté d'agglomération du pays nord Martinique (CAP Nord), indique que le projet est toujours à l'arrêt pour le moment.

Pour l'instant, c'est en stand-by. Il y a eu des propositions de faites aux marins-pêcheurs ou aux instances qui se plaignaient de cette installation et à ma connaissance, il n'y a pas eu de retour jusqu'à maintenant. Donc, en gros, il y aura une diminution drastique du nombre de bouées qui seront implantées dans cette rade et donc ça devrait satisfaire la demande des marins-pêcheurs qui d'ailleurs, j'ai observé et tout le monde peut observer qu'en fait, il y en a qui tirent la où les bouées ont été implantées et qui ramènent énormément de poissons. Donc ça prouve bien que c'était quelque part compatible avec l'exercice du métier de marins-pêcheurs dans la rade

Impact financier

Une révision à la baisse qui met à mal le fonctionnement financier du dispositif :

L'implantation des bouées a été stoppée. Il y a des pré-installations qui vont être démontées pour ramener le nombre de bouées compris entre 70 et 80 au lieu de 130, en attendant d'essayer d'étendre l'installation entre Carbet et Saint-Pierre dans une zone qui permettrait de compenser un peu le nombre de bouées qui a été soustrait et qui permettrait peut-être à mieux équilibrer les comptes de celui de la société qui a bénéficié de la DSP, parce qu'actuellement, le modèle économique est déséquilibré. Ça devrait amener le Cap Nord à subventionner les zones de mouillage à hauteur de près de 80 000 € chaque année. Si on restait en état avec ce nombre de bouées en moins