A la découverte des formations du Skillfor Campus, à Schoelcher
Une journée portes ouvertes était organisée samedi (5 avril), au Skillfor Campus, à Schoelcher. L’occasion pour le public de découvrir les 8 filières de formation accessibles du bac au bac+5.

Coup de projecteur sur la formation professionnelle et l’enseignement supérieur à Schoelcher.
Samedi matin (5 avril), Skillfor Campus a ouvert ses portes au public.
L’occasion pour les visiteurs de découvrir cette école qui accueille pas moins de 650 élèves et propose une trentaine de formations, du bac jusqu’au bac +5.
Au programme de cette matinée : des tests gratuits en anglais, en français et en espagnol, destinés à évaluer le niveau des participants, ainsi que plusieurs conférences pour présenter les filières, les débouchés et les parcours proposés.
Durant cette journée, le public a pu rencontrer les formateurs et échanger avec les apprentis.
Un centre de formation, trois entités
Une immersion enrichissante dans un centre de formation complet regroupant plusieurs écoles, comme l'explique Audrey Florent, directrice du développement commercial de Skillfor Campus :
Skillfor Campus, c'est la marque de formation de la Chambre de commerce. C'est un centre de formation qui réunit trois entités. Sur notre même site à Schoelcher, on a le GC business school, qui forme les bacheliers pendant trois ans. On a le CFA, on a une trentaine de pas en cours de formation bac à bac+5. On a le centre de formation continu pour les salariés, les demandeurs d'emploi, les chefs d'entreprise sur des formations généralement un peu plus courtes. Les jeunes sont de plus en plus attirés. D'ailleurs, à une époque, il n'y avait que trois centres de formation en alternance en Martinique. Maintenant, il y a plus d'une vingtaine de centres. Cette année, on a 650 jeunes apprentis chez nous. Donc oui, l'apprentissage, ça attire de plus en plus parce que c'est la meilleure façon d'allier théorie et pratique. Et les jeunes voient bien qu'aujourd'hui, alors qu'à une époque, l'apprentissage était réservé plutôt au bas niveau de diplôme, aujourd'hui, on peut faire un master en apprentissage. On apprend son master à l'école et en même temps, on est en entreprise et on met en pratique tout de suite ce qu'on apprend.
L’alternance, une expérience qualifiante
Le constat est sans appel. L'alternance permet aux jeunes de se former tout en appréhendant davantage le monde du travail et ses difficultés. Une expérience qualifiante qui fait toute la différence sur le marché du travail.
Audrey Florent, directrice du développement commercial de Skillfor Campus.
Le principal intérêt, c’est de compiler pratique et théorie. Des fois, les jeunes veulent vraiment mettre en pratique ce qu'ils apprennent. Certains peuvent considérer qu'ils ne sont pas faits pour l'école parce qu'ils n'aiment pas étudier, mais quand ils voient l'application concrète en entreprise, ça change leur vision. Et puis, ce sont des formations pendant lesquelles ils sont rémunérés, ce qui n'est pas négligeable. Elles sont gratuites puisque c'est l'entreprise qui paye le centre de formation via son opérateur de compétences. Ils se font un réseau. Souvent, ils sont embauchés dans l'entreprise où ils ont fait leur alternance ou en tout cas, ils ont plus de facilités à trouver parce qu'ils ont déjà une expérience, parce qu'ils ont un CV plus riche. Ils sont jeunes diplômés, mais avec de l'expérience. Ça, c'est super, c'est ce que veulent les entreprises.
« Un plus pour les employeurs »
Étudiante en bachelor manager chargé des ressources humaines, Taina Parfait est conquise pour le principe de l'alternance :
J'ai eu la possibilité de faire le bachelor chargé des ressources humaines. J'étais au sein d'une structure de services à la personne. Par la suite, j'ai fait mon M1 manager de stratégie en ressources humaines dans une boîte d'intérim. Et maintenant, pour mon M2, je suis à la SMHLM, où ça se passe impeccablement bien. Jusqu'à présent, je n'ai eu que des facilités pour pouvoir trouver des alternances parce que je m’y suis prise tôt. Après mon M2, je vais aller sur le marché du travail. J'ai beaucoup d'appréhension parce que là, cette fois-ci, ce n'est pas dans le cadre de l'alternance, mais dans le cadre d'un contrat. Donc, j'espère que ça va bien se passer, mais je pense que oui. Avoir fait cinq ans en alternance, ça sera forcément un plus pour les employeurs.
A noter que les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes pour la rentrée 2025.
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