Conditions de travail, les syndicats de l’Education alertent sur la situation en Martinique
À l’occasion de la journée de mobilisation nationale ce jeudi (2 octobre), plusieurs syndicats de l’Education nationale se sont réunis, à Fort-de-France, pour faire le point sur plusieurs dossiers urgents.
Certains syndicats ont profité de ce jour de grève nationale du 2 octobre pour se réunir et travailler sur plusieurs chantiers. Parmi eux, le SNES Martinique, le SNESUP et le SNUIPP.
Ils étaient réunis ce jeudi matin (2 octobre), au siège du SNES, à Fort-de-France.
A l'ordre du jour : l'insuffisance des moyens en milieu scolaire, la situation de violence dans les établissements ou encore la suppression des formations à l'université des Antilles.
« L'Education nationale est à l'os »
Un mois après la rentrée, les syndicats attendent toujours des mesures pour améliorer le service public en Martinique et permettre aux enseignants de travailler dans des conditions de travail viables, comme l’explique Valérie Vertale-Loriot, co-secrétaire académique du SNES-FSU.
Le mois de septembre a été chargé en mobilisations. Il y a eu le 10 déjà. On n’y participait pas activement, mais beaucoup de collègues étaient dans les rangs des manifestants. Il y a eu le 18 qui a quand même bien marché. En tout cas, dans notre secteur, dans le second degré, on a eu à peu près 40 % de grévistes, ce qui est quand même un bon chiffre. Il y a toutes les questions autour du budget qui sont fondamentales. Je rappelle que l'Education nationale est à l'os. Il nous manque beaucoup de personnels, dans les vies scolaires notamment, les AED. Au quotidien, on a on a des manques, on a des problèmes de bâti aussi. Nous sommes en septembre- octobre, il fait extrêmement chaud. Et puis derrière aussi, il y a la grosse question des 40 % et des congés de maladie. C'est assez scandaleux que l’Etat veuille faire des économies autour des 40 %, surtout quand on a des collègues malades. Il nous semble assez fou qu'on puisse ajouter des difficultés financières aux difficultés de santé. Et souvent, ce sont des difficultés de santé graves, des choses comme des cancers, qui empêchent les collègues de travailler face à des élèves et qui les plongent dans des congés longue maladie, des congés de longue durée.
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