Au Vauclin, l'école Algues Marines fermera définitivement ses portes à la fin de l'année scolaire

L’école primaire des Algues Marines au Vauclin prépare son déménagement malgré elle. La municipalité a annoncé en avril la fermeture de l'établissement à la rentrée prochaine à la communauté éducative.

Construit dans les années 1970, cette école qui fut la première à voir le jour dans le bourg, est fortement dégradée par l’érosion due à l’air salin, des infiltrations d’eau et une usure temporelle normale.

Aucun calendrier concret quant à la destruction de l’établissement n'a été proposé. En revanche, la relocalisation des élèves sera effective à la rentrée prochaine.

Les élèves seront en principe séparés dans deux autres écoles de la commune durant un an.

Des parents mécontents

Les parents sont peu satisfaits de la situation imaginée par la mairie. Céline, représentante des parents d'élèves de l'école dit son mécontentement :

On souhaite que nos enfants ne soient pas séparés. On n'est pas sûrs que cette situation ne dure qu'un an selon ce qu'on a entendu au conseil municipal. Nous voudrions que nos enfants soient rassemblés dans un seul espace. Faire plusieurs établissements pendant plusieurs années de suite, ce n'est pas une bonne solution. Psychologiquement, ce n'est pas une bonne solution

Les parents prévoient dans les jours qui arrivent des mobilisations, pour tenter de faire entendre leurs solutions à la mairie. Ils proposent notamment la construction d'un établissement en modulaire sur un terrain situé à proximité de la cantine centrale.

Position ferme du maire

Pour Georges Cléon, le futur ex-maire de la commune, cette proposition n'est pas réalisable :

Certains veulent que nous fassions une école de transit dans le bourg. Nous avons démontré que les sites ne sont pas appropriés. Les sites qu'ils proposent sont inondés à chaque grosse intempérie. Ce serait un mauvais coup fait aux élèves.

La municipalité entend bien donc séparer les 200 élèves avant de les réunir au bourg, une fois le terrain occupé par l'école libéré. Un établissement en modulaire y serait alors installé au sein de modulaire.

Directrice sur le départ

Au sein du personnel de l'établissement, on fait aussi la moue. Marie-France Chelim, directrice de l’école, détaille ce qui la gêne dans cette décision

C'est déjà arrivé plusieurs fois qu'on doive fermer une école et séparer les élèves. Nous ce qu'on reproche, c'est la brutalité et la rapidité des décisions qui sont prises. On a une possibilité de demander une affectation dans une autre école mais la décision a été prise au moment où les enseignants ne pouvaient plus candidater. Ils ont été mis devant le fait accompli

Par ailleurs, la directrice de l'école ne sera plus là à la rentrée en raison de son départ à la retraite. Un bouleversement de plus qui émeut la communauté scolaire.