SAMAC, CTM et CMT main dans la main pour faire rester la Norwegian

Par 01/04/2019 - 15:49 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:53

Cette après-midi la SAMAC, la Collectivité territoriale de Martinique et le Comité martiniquais du tourisme ont présenté leur plan d'action pour que la Norwegian reprenne ses rotations entre les Antilles-Guyane et l'Amérique.

    SAMAC, CTM et CMT main dans la main pour faire rester la Norwegian

Les derniers vols Norwegian aux Antilles ont atterri samedi et dimanche soir. Pour nos territoires, ces liaisons sont une ouverture non négligeable à la fois pour les Martiniquais vers New-York, Fort Lauderdale, Montréal et Cayenne, mais aussi pour les touristes nord américains souhaitant venir chez nous.

Pour éviter la fermeture définitive de ces lignes, Frantz Thodiard président du directoire de la SAMAC, Yan Monplaisir 1er vice-président de l'Assemblée, et Karine Mousseau présidente du Comité martiniquais du tourisme reviennent d'un déplacement à Londres. Ils sont allés à la rencontre de la compagnie aérienne low cost Norwegian Airlines. Leur objectif : empêcher son départ des Antilles. La Guadeloupe est également associée au processus. 

Du côté de la compagnie aérienne, la volonté de supprimer ces lignes s'appuie sur une perte de chiffre d'affaire. En Martinique le coup est dur en raison des investissements générés pour favoriser l'installation de la compagnie low cost. Et pourtant, les taux de remplissage sont bons et en croissance continue. Les rotations Norwegian ont lieu de novembre à mars chaque année depuis 2016 et le taux de remplissage est passé de 40 400 passagers en 2016 à 61 000 en 2018. Rien qu'en janvier 2019, plus de 20 000 passagers ont emprunté ces dessertes. 

Si certaines lignes, notamment celle de la Guyane ne sont pas vraiment rentables celles d'Amérique du Nord constituent un véritable enjeu économique. La clientèle américaine a en effet une capacité contributive importante pour l'économie grâce aux dépenses réalisées sur place et aux efforts consentis pour les accueillir. Pour ces touristes habitués au luxe, il faudra adapter l'offre hôtelière et donc s'ouvrir à des touristes qui n'auraient peut-être pas envisagé la Martinique comme destination. 

Les pourparlers s'articulent désormais autour du coût des billets qui pourrait augmenter et de l'accompagnement renforcé de la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane afin de convaincre Norwegian Airlines de revenir en novembre prochain.