Rocade, autoroute, RN5 : ces travailleurs de l’ombre qui sécurisent nos routes toutes les nuits
La Collectivité Territoriale de Martinique a lancé une série de chantiers pour sécuriser, embellir et mettre hors d’eau un certain nombre d’axes routiers. Notre reportage, en immersion, la nuit dernière (5 au 6 février).
La rocade mais aussi l’autoroute ou encore une portion de la RN5 à Sainte-Luce se refont une beauté en ce moment.
Cette nuit, si vous étiez sur les routes, vous avez peut-être été confrontés à des ralentissements, voire à des embouteillages. Ces différents travaux engagés expliquent cela.
La Collectivité Territoriale de Martinique mène plusieurs chantiers de nuit pour un montant de près de 500 000 euros. Ces opérations d'entretien concernent principalement des actions de balayage mécanisé, de fauchage, de lessivage, de peinture des séparateurs de voies en béton (bloc GBA) et des glissières.
À l’occasion d’une visite sur ces chantiers cette nuit du Président du Conseil Exécutif Serge Letchimy, nous avons pu rencontrer les équipes sur place qui dirigent ces opérations.
La rocade à Dillon
À Dillon, sur la rocade de Fort de France, c’est Jean-Daniel Dubousquet, directeur de la gestion des routes à la CTM, qui supervise les travaux.
On améliore la sécurité puisqu’on a une meilleure perception de la route. Et, en même temps, on protège l’ouvrage puisqu’on remet en peinture les glissières en béton. Il y a une phase préparatoire qui consiste à dégager au pied des glissières, ensuite on a un atelier de lessivage et enfin, on engage les travaux de peinture
Ce type de travaux ne peut être engagé que de nuit avec une fermeture des axes routiers plus ou moins longue, assure le technicien.
La RN5 à Rivière-Salée
À Rivière-Salée, en marge de ces travaux d’embellissement, le chantier qui vise à rehausser la RN5 pour éviter les inondations en cas de pluie devrait être livré d’ici la fin du mois.
Sur ces quelques 250 m de long et 15 m de large entre Rivière-Salée et Petit-Bourg, rehausser la chaussée d’1m40 sera une première étape avant la création d’un viaduc, comme l'indique Serge Letchimy.
Ici, nous avons un autre défi. Nous sommes venus voir ce que font les entreprises pour sortir le sud de l’eau. On remonte à plus 1m05, 1m10. Mais, comme on l'a déjà dit, il s’agit d’une première phase pour sortir la route de l’eau. Mais, à terme, nous aurons un viaduc complet, comme à Gaigneron, pour mettre définitivement hors d’eau ce secteur, et pendant des décennies
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