Ne m'appelez plus jamais banane de Guadeloupe et Martinique !
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
04/11/2015 - 00:39
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:29
Martinique
Nouveau nom, nouvel outil industriel et surtout nouveau prix ! L’UGPBan, l’union des producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique investit plus d’1,5M€ pour rendre son fruit meilleur aux yeux des consommateurs hexagonaux qui vont le payer dorénavant 25 centimes plus cher, sous le label "Banane française", "cultivée en Guadeloupe et Martinique".
« L’objectif n’est pas de vendre plus, mais de vendre mieux »,
lance fièrement Philippe Ruelle, le directeur général de
l’UGPBan devant le nouvel outil industriel du groupement de producteurs de
bananes de Guadeloupe et Martinique.
Dans un entrepôt du port de Dunkerque, premier port fruitier français, où la totalité de la production bananière des Antilles Françaises destinée au marché européen transite depuis 1998 ; une dizaine de machines enroulent les mains de bananes d’un nouvel emballage.
C’est un simple ruban autocollant « mais incassable », insiste Jean-Claude Marraud des Grottes, producteur martiniquais et responsable du projet « Banane Française » à l’UGPBan.
Ce projet a vu le jour en juillet 2014, alors que la filière antillaise s’enlisait dans une véritable guerre d’étals de supermarchés avec ses concurrentes d’Afrique et d’Amérique du Sud…
Les manques de distinction du produit et d’identification auprès des consommateurs ont convaincu le groupement de révolutionner la commercialisation de la banane.
Dans un entrepôt du port de Dunkerque, premier port fruitier français, où la totalité de la production bananière des Antilles Françaises destinée au marché européen transite depuis 1998 ; une dizaine de machines enroulent les mains de bananes d’un nouvel emballage.
C’est un simple ruban autocollant « mais incassable », insiste Jean-Claude Marraud des Grottes, producteur martiniquais et responsable du projet « Banane Française » à l’UGPBan.
Ce projet a vu le jour en juillet 2014, alors que la filière antillaise s’enlisait dans une véritable guerre d’étals de supermarchés avec ses concurrentes d’Afrique et d’Amérique du Sud…
Les manques de distinction du produit et d’identification auprès des consommateurs ont convaincu le groupement de révolutionner la commercialisation de la banane.
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