Le gérant de SIDREP, Christian Torres, nommé Capitaine de l'industrie 2016
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
20/03/2016 - 17:54
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
Christian Torres, gérant de SIDREP, une société tournée vers le développement durable, a reçu le titre de Capitaine de l'industrie 2016 au terme de la semaine martiniquaise de l'industrie. Il succède à Josiane Capron, la gérante de la sacherie éponyme, lauréate l'an dernier. Un "entrepreneur qui ose et qui prend des risques", selon le président de l'AMPI Hervé Toussay.
Christian Torres, gérant de SIDREP, s'est vu décerner
vendredi 18 Mars 2016 le titre de Capitaine de l'industrie 2016 au
terme de la semaine de l'industrie. Il succède à la gérante d'une sacherie
martiniquaise, Josiane Capron. Et de l'avis du président de l'Association
Martiniquaise pour la promotion de l'industrie (AMPI), Hervé
Toussay, il est de ces "entrepreneurs qui osent et prennent des risques".
Avec le soutien de son fils Stephan, Christian Torres s'est résolument tourné vers le développement durable et l'économie circulaire. Ancien co-gérant de MPM, une société axée sur les matières plastiques, tout en restant dans "le plastique", il a mis au point un nouveau projet, SIDREP. Il est opérationnel depuis un an maintenant. C'est un investissement de 11 millions d'euros qui a bénéficié de fonds européens.
Son process ? Le recyclage des bouteilles en plastiques usagées. La matière première est triée par Martinique Recyclage puis rendue sous la forme de billes de polyéthylène (PET). A charge pour SIDREP, agréé par Eco-Emballages, de transformer ces billes en préformes qui vont être à leur tour devenir des bouteilles plastiques neuves.
C'est par excellence, une société qui repose sur l'économie circulaire. Elle traite ainsi presque 100 tonnes de bouteilles plastiques usagées destinées à retrouver une nouvelle vie. Et l'entreprise emploie pour l'instant 6 salariés à temps plein.
Christian Torres pense bien sûr à l'export et lorgne sur Sainte-Lucie. Sa société pourrait absorber plus de 50% des bouteilles usagées en plastique. Reste une contrainte, l'absence de transport maritime de marchandises inter île qui souffre aujourd'hui d'un manque d'organisation.
Mais ce n'est pas le courage et la ténacité qui font défaut au capitaine de l'industrie 2016. Sa sensibilité aux préoccupations environnementales et à l'action citoyenne est connue. Christian Torres entend d'ailleurs la transmettre à d'autres chefs d'entreprises martiniquaises. Il leur a lancé comme un appel, vendredi, lors de la remise de son prix.
Un appel à se mettre ensemble pour réfléchir à la manière d'optimiser l'insertion des jeunes dans les entreprises locales. Une démarche qu'il s'est imposé à lui même. A ce tableau, il faut aussi ajouter son investissement personnel auprès d'une association en Haïti qui propose , moyennant finance, à des personnes sans emplois, de recueillir des bouteilles plastiques usagées.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci.
Avec le soutien de son fils Stephan, Christian Torres s'est résolument tourné vers le développement durable et l'économie circulaire. Ancien co-gérant de MPM, une société axée sur les matières plastiques, tout en restant dans "le plastique", il a mis au point un nouveau projet, SIDREP. Il est opérationnel depuis un an maintenant. C'est un investissement de 11 millions d'euros qui a bénéficié de fonds européens.
Son process ? Le recyclage des bouteilles en plastiques usagées. La matière première est triée par Martinique Recyclage puis rendue sous la forme de billes de polyéthylène (PET). A charge pour SIDREP, agréé par Eco-Emballages, de transformer ces billes en préformes qui vont être à leur tour devenir des bouteilles plastiques neuves.
C'est par excellence, une société qui repose sur l'économie circulaire. Elle traite ainsi presque 100 tonnes de bouteilles plastiques usagées destinées à retrouver une nouvelle vie. Et l'entreprise emploie pour l'instant 6 salariés à temps plein.
Christian Torres pense bien sûr à l'export et lorgne sur Sainte-Lucie. Sa société pourrait absorber plus de 50% des bouteilles usagées en plastique. Reste une contrainte, l'absence de transport maritime de marchandises inter île qui souffre aujourd'hui d'un manque d'organisation.
Mais ce n'est pas le courage et la ténacité qui font défaut au capitaine de l'industrie 2016. Sa sensibilité aux préoccupations environnementales et à l'action citoyenne est connue. Christian Torres entend d'ailleurs la transmettre à d'autres chefs d'entreprises martiniquaises. Il leur a lancé comme un appel, vendredi, lors de la remise de son prix.
Un appel à se mettre ensemble pour réfléchir à la manière d'optimiser l'insertion des jeunes dans les entreprises locales. Une démarche qu'il s'est imposé à lui même. A ce tableau, il faut aussi ajouter son investissement personnel auprès d'une association en Haïti qui propose , moyennant finance, à des personnes sans emplois, de recueillir des bouteilles plastiques usagées.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci.
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