L’APER à la rencontre des agriculteurs du Brésil

Comme chaque année depuis 20 ans, l’Association pour la promotion de l’économie rurale (APER) a organisé, du 10 au 18 novembre, un voyage d’échange des savoir-faire avec les agriculteurs.

Après Grenade, Cuba ou encore le Panama, cette année, la destination était le Brésil et plus précisément à Belém, dans l'État du Parà.

Visites d'exploitations

Pendant huit jours, 52 personnes, principalement des agriculteurs, ont visité des exploitations agricoles, des unités agroalimentaires et enfin des visites de sites touristiques.

Lucien Adenet, administrateur de l’association pour la promotion de l’économie Rurale (APER), explique l’intérêt d’être allé au Brésil.

C’est un pays différent de tout ce que nous avons visité déjà. Nous avons une agriculture en zone marécageuse, ce qui n'existe pas dans nos pays de la Caraïbe et nous avons également une agriculture en terre irriguée, c'est-à-dire en terrain sec (…). Le but, c’est d’aller à la rencontre d'autres agriculteurs et puis voir un petit peu comment ils travaillent.

Parmi les cultures populaires au Brésil, celle de l’açaï, un petit fruit rouge qui pousse sur une variété de palmiers. Une découverte pour les agriculteurs martiniquais lors de ce voyage comme l’explique Charles-Henry Fargue, retraité de la fonction publique territoriale.

Vous avez des régions où l'Açaï pousse naturellement, dans les régions un peu marécageuses où c'est de l'irrigation normale, on n'a pas besoin d'arroser. D'ailleurs, les troncs sont beaucoup plus petits. En culture irriguée, les troncs sont beaucoup plus gros et c'est un autre système.

Serge M’Voula, agriculteur fruitier au Saint-Esprit a vu certaines similitudes avec les techniques d'agriculture de la Martinique, mais a aussi constaté des perfectionnements possibles pour la Martinique.  

A ECOUTER Serge M’Voula, agriculteur fruitier au Saint-Esprit

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