L'AFD a investi 95 millions d'euros en Martinique en 2024

L’AFD a pour mission d’appuyer par ses financements, les projets de développement de grande ampleur portés par les collectivités ou les entreprises. L’année dernière, en Martinique, elle a injecté 95 millions d’euros de prêts et 1.5 millions d’euros en subventions.

Nous avons financé le Grand Port, dans son projet de modernisation de ses équipements. Nous avons financé le SMTVD qui voulait améliorer la gestion et la valorisation des déchets à l'échelle du territoire et puis nous avons financé la Caisse afin d’améliorer l'approvisionnement en eau potable des populations de l'espace sud. Enfin, nous sommes aussi investis dans le médico-social puisque nous accompagnons l'EHPAD de Saint-Joseph dans le cadre de la prise en charge du grand âge.

L’AFD compte bien renforcer son appui, en commençant par la collectivité de Martinique qui bénéficiera d’un nouveau produit financier baptisé “facilité multi-tranche”. Selon Luc Migozzi, chargé d’affaires à l’AFD Martinique, plus qu'un prêt, c’est un partenariat avec la collectivité.

Nous allons accompagner la CTM sur trois ans, à raison de  50 millions d'euros par an. En fait, le prêt de 150 millions d'euros que nous avons octroyé, nous l’avons lié à une liste d’indicateurs assez variés et, chaque année, nous nous réunirons pour faire le point sur l’avancée de ces indicateurs.

Soutenir les politiques publiques

La CTM n’est pas la seule collectivité à avoir recours au soutien de l’AFD. Pour la première fois en 15 ans, la ville de Basse-Pointe a contracté un prêt de 1.6 millions d’euros afin de renforcer ses politiques publiques, et, en 2025, l’AFD viendra en renfort sur la trésorerie pour soutenir l’effort une fois les projets lancés.

Ce qui est très intéressant c’est la teneur des projets que nous accompagnons. Je parle notamment avec la piste cyclable, la construction d’un centre nautique ou encore la création d’un nouveau quartier qui comprendra une crèche avec un espace intergénérationnel.

Par son appui, l’AFD est l’un des leviers qui vient compenser la baisse des dotations publiques et permet aux communes de ne pas trop entamer leur capacité d’auto-financement.