Destruction du centre commercial Créolis : les commerçants cherchent des solutions
Suite à l'incendie qui a ravagé le centre commercial Créolis au Robert il y a quelques semaines, une réunion a été organisée cette après-midi (jeudi 9 décembre) pour permettre aux commerçants de trouver des solutions face à ce sinistre. Au total, 16 entreprises se retrouvent aujourd'hui en difficulté.
Au moins deux ans de travaux avant la reconstruction
Une rencontre a eu lieu cet après-midi à l'espace Lucien Laroche au Robert avec les commerçants du centre commercial Créolis, le maire du Robert, ainsi que des représentants de Cap Nord, de la CCIM ou encore de la direction départementale des finances publiques.
Le but de cette rencontre était de faire le point sur les dispositifs mis en place pour aider les commerçants à se relever, après l'incendie du centre commercial par des pilleurs dans la nuit du 24 au 25 novembre dernier. Car le coup est dur pour ces professionnels, dont le bâtiment ne sera pas reconstruit avant deux ans.
Pour le maire du Robert, Alfred Monthieux, il est absolument nécessaire que les commerçants se sentent soutenus :
La destruction du bâtiment, c'est une chose, mais il y a la destruction de la personne moralement. La destruction morale, c'est quelque chose de profond. Ces employés ont des enfants. Pour ces enfants, ce sera difficile d'ouvrir le frigidaire pour savoir comment se nourrir. C'est pourquoi nous avons fait cette réunion : pour que ces personnes puissent revenir le plus rapidement sur place pour exercer leur mission
Au total, ce sont 16 entreprises qui se retrouvent aujourd'hui en difficulté. En attendant la reconstruction, une proposition d'installation de mobiles-homes sur le parking du centre commercial a été faite aux commerçants qui le souhaiteraient.
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Des dispositifs de soutien
Luce Carole venait de s'installer au centre commercial Créolis avant l'incendie. Si son cabinet d'architecture n'a pas trop été impacté, elle n'a pas pu retourner sur son lieu de travail jusqu'à présent, mais elle dit se sentir soutenue :
Mon entreprise est une entreprise d'architecture que j'ai ouverte trois semaines avant l'incendie. Donc vous imaginez bien l'état dans lequel j'étais. C'est un investissement : j'ai investi dans un local, dans des biens et voir que le centre commercial dans lequel j'avais porté mon espoir parce qu'il était assez fréquenté est détruit, on se pose des questions. Mais je reste quand même confiante, c'est important de voir qu'on n'est pas seul
Selon Philippe Jock, le président de la CCIM, les dispositifs proposés par la chambre de commerce sont multiples :
En ce qui concerne la chambre de commerce et d'industrie, il y a à la fois un accompagnement pour les déclarations de sinistre. Nous avons identifié les entreprises qui étaient assurées, celles qui ne l'étaient pas, et nous nous sommes assurés que la couverture d'assurance était suffisante. Nous avons un rôle également en matière psychologique, car nous avons un partenariat avec SOS Kriz. Enfin, nous avons comme troisième préoccupation d'accompagner rapidement le redémarrage de l'activité
En outre, des aides auprès d'un fond de soutien pourront notamment être demandées auprès de la CTM.
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