Catherine Rodap revient sur la démission de Philippe Jock au sein du Medef

Philippe Jock a donné sa lettre de démission du Medef le 24 octobre dernier. Le président de la Chambre de Commerce a préféré se retirer de l’organisation patronale. Il pointe du doigt un manque de soutien de la nouvelle présidente du Mouvement des entreprises de France, dans son rapport avec la CTM.

Philippe Jock aurait-il manqué de patience ? L’actuelle présidente du Medef, Catherine Rodap, élue le 22 septembre, dit avoir rapporté les doléances du président de la CCIM quant à ses difficultés de travail avec la CTM. Elle respecte néanmoins la décision de démission de Philippe Jock.

J'ai rencontré Monsieur Jock très rapidement, soit le 3 octobre. Il m'a fait part des difficultés qu'il rencontre au niveau de la présidence de la Chambre de commerce dans la relation de travail concertée avec la CTM. J'ai rencontré et j'ai été reçue dès le 4 octobre par le président du conseil exécutif dans le cadre d'une visite d'usage. Nous avons également échangé sur l'importance de la participation de toutes les organisations consulaires, y compris de la Chambre de commerce et de toutes les organisations socioprofessionnelles à toutes les réunions économiques de la CTM

Sur la question du manque de soutien, Catherine Rodap n’est pas de cet avis :

Monsieur Jock a pris la décision de démissionner. Une démission est une décision unilatérale. J'en ai pris acte avec le Conseil. Nous respectons la décision de M. Jock qui, je le rappelle, a été président du Medef à deux reprises. Le Medefa été toujours très engagé à ses côtés sur tous les sujets. Nous prenons acte également de ce que Monsieur Jock ait fait le choix de médiatiser sa démission. Il a ses raisons, il a ses objectifs. Dans tous les cas, nous restons toujours très engagés auprès de la Chambre de commerce, qui est une organisation importante sur l'échiquier économique