6000 croisiéristes en une journée en Martinique
La saison des croisières bat sont plein en Martinique. Les arrivées massives de croisiéristes offrent un bol d'air économique à de nombreux professionnels.
La Martinique a accueilli hier (jeudi 20 février) un nombre important de croisiéristes.
Près de 6000 passagers, quatre paquebots ont accosté au sein de la capitale. Parmi eux le Resilient Lady avec 2602 passagers et le Costa Fortuna avec ses 2824 passagers. Deux autres bateaux ont jeté l’ancre dans les eaux des Anses d’Arlets.
Un flux important de touristes qui donne un peu de souffle à l'activité économique. C'est ce que constate Fabrice, qui travaille au Bocal, dans la désormais incontournable rue Garnier Pagès :
Quand les croisiéristes arrivent, c'est sûr qu'on sait qu'on aura une journée un peu plus agitée que la normale. Mais ce qui est intéressant, c'est que du coup on a un public quand même varié, on parle plusieurs langues, etc. Et moi, au niveau de la boutique, c'est très satisfaisant parce que du coup, quand ils achètent des produits des artisans locaux que je propose, c'est toujours intéressant de savoir qu'on fait rayonner la Martinique. Une fois en Australie, en Hollande, à Londres ou ailleurs, on a plus de visibilité. Le fait que les croisiéristes passent, c'est sûr que ben on a un chiffre d'affaires qui est plus important. Encore que ça dépend en fait des croisières parce qu'ils ne se valent pas tous. Aujourd'hui, je sais qu'on a un public de croisiéristes plutôt jeune, donc ça c'est sympa parce qu'ils sont très ouverts sur ce type de boutiques et de lieux, on va dire Instagrammable qui correspond un peu à l'air du temps.
Au bonheur des transporteurs
Les transporteurs sont eux aussi favorables à ces arrivées massives de croisiéristes. C'est le cas de Phil, gérant de Phil Transport, spécialisé dans ce type d'activité.
Je fais ça depuis une quarantaine d'années, donc je n'ai pas de souci avec ça. Les touristes viennent ici et ils veulent toujours voir quelque chose. Il y en a qui veulent aller à la plage, il y en a qui veulent aller voir Saint Pierre, il y en a qui veulent aller au jardin botanique, il y en a qui veulent aller voir les distilleries. Donc pour nous, lorsqu'ils sont là, on peut au moins dire qu'on peut faire des petites journées quand même qui sont raisonnables. Parce que lorsqu'il n'y a pas de tourisme, on ne travaille pas, on ne fait rien du tout
Hormis cette journée exceptionnelle, la ville capitale va continuer à accueillir d’autres paquebots jusqu’en avril prochain, fin de la saison des croisières. Au total, ce sont 152 escales qui auront eu lieu à Fort-de-France
A ECOUTER Le reportage de Mélissa Grutus
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