Un nouveau prix à Avignon pour le documentaire « « La couleur de l’esclavage »

Une nouvelle récompense a été obtenue par le long métrage fin décembre : le prix du meilleur documentaire au festival international du film d’Avignon.

Une fierté pour Patrick Baucelin et ses 222 figurants bénévoles qui ont travaillé durant plus de 3 ans sur ce film, en pleine période Covid et sans aides financières des instances.

Ce sont surtout mes figurants, les Martiniquais et Martiniquaises qui sont fiers. Sur ma page Facebook, Instagram et autres, c’est extraordinaire. Ils me disent déjà : « Patrick, quand est-ce qu’on tourne un autre film ? ». Je suis moi-même étonné car on écrase tellement l’artiste martiniquais. La Martinique est haut devant. Le film a même été primé en Suède, alors que ce n’est pas leur histoire. Ça signifie qu’ils ont été touchés.

Présenté à travers le monde

« La couleur de l’esclavage » est également nommée au festival international de Chandler dans l’Arizona aux Etats-Unis à la fin du mois.

Le réalisateur martiniquais explique son choix de présenter ce film dans plusieurs pays.

C’est une volonté de ma part car on dit souvent que nul n’est prophète en son pays. Depuis octobre, le film est dans le monde entier, il participe à des festivals, il est projeté. Il a près d’une trentaine de récompenses internationales aujourd’hui. À Avignon, il y avait quand même 1250 inscriptions, avec une quarantaine de récompenses avec la Martinique qui sort première, pour le meilleur documentaire .

Le film de 93 minutes qui raconte l’histoire de l’esclavage aux Antilles devrait être projeté en Martinique à la mi-mai.