Troisième édition du « Festival de la soupe de Martinique » à Basse-Pointe

Les amateurs de soupes avaient rendez-vous ce samedi 22 juillet à Basse-Poine pour la troisième édition du « Festival de la soupe de Martinique ».

Pour l'occasion, les gourmands ont pu déguster et acheter les différentes soupes proposées par les participants aux concours de soupe. 

Que ce soit en famille ou entre amis, cette manifestation permet à tous de profiter des nombreux plats mettant à l'honneur la soupe dans une ambiance conviviale. Pour l'un des participants, il s'agit d'un "festival à refaire". De plus, une autre amatrice de soupe considère que "c'est une bonne initiative qui permet de mettre en évidence la soupe, qui est un plat local de chez nous".

"Il y a un peu de tout, soupe traditionnelle, soupe de viande, soupe de pâté en pot, soupe de poisson. On retrouve de tout. J'aime ma petite soupe quand elle est bien préparée, fait maison, c'est toujours très bon", ajoute-t-elle. 

Pour cette troisième édition, les martiniquais ont de nouveau répondu présents. Une programmation riche était notamment concoctée pour cette journée du Festival de la Soupe. 

Pour Marie-Thérèse Casimirus, ce festival est l’opportunité de valoriser notre patrimoine culinaire : 

C'est une façon de réconcilier le Martiniquais avec sa propre culture. Je dis souvent que nous sommes, compte tenu de la position géographique de la Martinique, confrontés à ce problème de mixité. Nous avons des apports extérieurs, donc il faut absolument valoriser tout ce qui relève de la culture. La soupe dans sa composition, quand je prends par exemple notre soupe traditionnelle, elle ressemble étrangement au pot-au-feu européen, et nous avons le Callaloo avec les gombos qui nous rappellent nos origines africaines. Nous avons aussi le Lanson, la soupe indienne et tout ça tient lieu d'atouts pour nous permettre de nous réapproprier notre patrimoine plutôt au niveau de la gastronomie. Je pense que c'est à nous de renforcer à travers des actions culinaires et permettre aux Martiniquais de passer du stade de l'appréciation banale de la soupe à une appréciation culturelle.