Le musée du Quai Branly donne carte blanche à la doctorante martiniquaise Valérie-Ann Edmond-Mariette

Dans le cadre de la 26ème édition du mois du doc, le musée du Quai Branly à Paris, donne une carte blanche à Valérie-Ann Edmond Mariette, doctorante Martiniquaise. La chercheuse en histoire propose une série de documentaires sur le thème : les mémoires musicales antillaises, archiver l’histoire orale de la musique des Antilles au XXI ème siècle.

Cette carte blanche découle de la bourse d’étude obtenue par Valérie-ann Edmond Mariette. Elle explique comment s'est nouée cette collaboration :

Je m'y suis retrouvée grâce à la Bourse de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage et du Musée du Quai Branly. Et dans le cadre de cette bourse, qui est une bourse d'écriture, donc pour la finalisation de la thèse, on nous demande de nous intégrer à la vie du musée, à la vie scientifique, et donc de faire des propositions. Et donc, c'est un rôle que j'ai vraiment pris à cœur. Et en comprenant un peu le fait que le Musée du Quai Branly est réellement un carrefour pour le monde académique, le monde de la recherche, je me suis dit: Vas-y, propose tout ce que tu peux. Et donc, j'ai fait plein de propositions. Et parmi, il y avait une liste de films, un documentaire que j'utilise comme source. J'ai soumis cette liste en leur proposant de faire des projections. Au départ, moi, je pensais qu'ils en auraient sélectionné un et finalement, ils en ont sélectionné plusieurs

Des documentaires précieux

Ce sont deux documentaires longs métrages et une série de 10 documentaires consacrés à l'histoire de la musique en Martinique et en Guadeloupe qui seront diffusés lors de ces trois journées de rencontre

J'ai choisi une série de documentaires de Miguel Octave. Ce ne sont pas les seuls que j'avais donnés, mais quand on m'a proposé vraiment de faire ce projet sur plusieurs jours, je me suis dit: L'idée, c'est d'aller avec une certaine cohérence. Donc, j'ai choisi ce réalisateur en particulier. Ce sont des documentaires qui ont déjà été montrés sur nos antennes télévisées, mais c'est vrai que ce sont des documentaires qui ne sont pas souvent vus par le public parce qu'on regarde d'autres programmes. Et puis, à côté de cela, je pense que ce sont des documentaires qui ne sont pas toujours valorisés. Je pense qu'on ne se rend pas compte de tout le travail qu'il y a derrière. Et pour le coup, Miguel Octave a une approche dans laquelle il cherche vraiment à archiver l'histoire de la musique

Ecoutez Avant de partir dans l’Hexagone, Valérie-Ann Edmond Mariette a accordé un entretien à Cédric Catan :

Le programme complet.