Deux graffeurs martiniquais s’illustrent au Bénin lors d'un festival d’art

Par 03/06/2022 - 14:05

Les artistes martiniquais Xän et Oshea ont été invités à participer à la huitième édition du festival Effet Graff. Ils ont eu une semaine pour décorer un mur d’une longueur de 660 mètres.

    Deux graffeurs martiniquais s’illustrent au Bénin lors d'un festival d’art
Le graffeur Oshea en plein travail sur sa fresque à Cotonou au Bénin

La plus grande fresque murale du continent africain

Du 11 avril au 12 mai 2022, 25 graffeurs venus du monde entier ont peint une fresque murale sur les murs de Cotonou, la capitale du Bénin. Cette année, les participants ont dû réaliser une œuvre sur le thème “Le nouveau Bénin, mur du port”. 

Artiste pluridisciplinaire exerçant ce métier depuis une vingtaine d’années, Oshea s’est confié sur cette expérience unique :  

J’ai pu participer à cette aventure par hasard. J’ai été contacté par l’équipe au Bénin qui voulait des artistes caribéens. Les choses se sont passées simplement.

Fresque murale au Bénin
25 graffeurs se sont exprimés sur près de 700 mètres de mur

Au Bénin pour la première fois, le graffeur parle d'un “voyage intense” :

On a eu qu’une semaine pour réaliser la fresque. Tout est allé très vite, mais on a voulu profiter un maximum. C’était une bonne pression. Ça a été une belle expérience. 

L'Afrique, symbole d'un retour aux sources

Pour Oshea, son œuvre avait pour but de représenter “l’héritage que l’Afrique nous a laissés. C’était un retour aux sources. Quoi de plus symbolique qu’un tambour bèlè ?", explique l'artiste. 

Satisfaits du travail qu’il a fourni avec son partenaire Xän, Oshea aurait voulu en faire davantage pour peaufiner la fresque. La courte durée du séjour ne leur a pas permis d’aller plus loin.

Ce qui n’enlève rien à la fierté d’avoir pu participer à ce festival et ajouter leur touche à la plus grande fresque murale du continent africain.

Le graffeur Xän
L'artiste Xän a lui-aussi représenté la Martinique au Bénin

 De retour en Martinique depuis quelques semaines, les deux graffeurs prennent le temps de "redescendre un peu” :

On garde de très bons souvenirs. C'était assez intense. Nous avons le projet de revenir en Afrique pour collaborer avec d’autres artistes d'autres pays

En attendant de prochaines collaborations, c’est par le biais des réseaux sociaux que les deux graffeurs exposent leurs travaux. 
 


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