Dans l'atelier de Youma B, les petites mains font naître de fabuleux masques

Par 26/02/2025 - 08:50 • Mis à jour le 26/02/2025 - 20:10

Avant le carnaval, les ateliers de Youma B accueillent des créateurs en herbe. Leur talent s'exprime dans la création de masques de toutes sortes.

    Dans l'atelier de Youma B, les petites mains font naître de fabuleux masques

Dernière ligne droite avant le début du carnaval 2025. Il reste 5 jours pour régler les derniers détails logistiques, préparer les costumes et peaufiner les accessoires.

Si les adultes finalisent leurs préparatifs de leur côté, les plus jeunes, eux, ont l’atelier de Youma. Situé sur les hauteurs de Schoelcher, Youma B ouvre sa maison aux esprits créatifs des enfants âgés de 6 à 13 ans.

Toute la semaine, ils confectionnent leur propre masque de carnaval au gré de leurs envies.

Au milieu des plumes, des guirlandes et des cartons, Adrien, 10 ans donne quelques conseils pour réaliser son propre masque :

Quand tu fais un masque, tu choisis quel animal tu vas faire : un cheval, une souris. Alors d'abord, tu dessines sur une feuille de papier blanc et après tu t'imagines avec quel matériau tu vas faire le masque. Par exemple, tu peux prendre des bouts de ficelle pour faire les cheveux, tu peux prendre du plâtre si tu veux, faire un magnifique masque qui est solide et tu peux prendre un carton si tu veux faire un masque vraiment dans un défilé. Mais il faut quand même bien attacher, bien sécuriser, scotcher, mettre de la colle. Il ne faut pas que ça bouge parce que si ça bouge, ça se déchire. Donc après le masque il sera fichu

Un masque par jour

Des masques réalisés sur les conseils de Marie-Ange Bernabé, Youma B de son nom d’artiste. Elle raconte comme se déroule ses ateliers pleins de vie et de créativité 

La journée à l'atelier. Ça commence à partir de 8 h, 8 h 30. Les enfants arrivent, ils s'installent. Nous avons chaque jour un masque à faire. Là, nous avons commencé par les masques en facettes avec le petit bâton qu'on tient ou alors l'élastique qu'on met. C'est tout plat, c'est plus facile. On décore et tout. Et après on va passer aux masques en volume, toujours avec le carton. Après, on va passer aux masques en plâtre. Chaque jour, nous faisons des masques différents. Après, on va aller dans les masques en plastique. On essaie de boucler chaque jour un masque

Une pratique qui se transmet de génération en génération :

C'est marrant parce que l'atelier existe depuis quand même vraiment beaucoup d'années. Et mes premiers enfants à l'atelier ont eu des enfants et remettre leurs enfants à l'atelier, c'est un bonheur.

 

Ecoutez Pour en savoir plus le reportage de Mégan Bourdon-Cohen :

 


√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.

Tags