Les installations sportives scolaires bientôt ouvertes à toutes les associations sportives

Depuis les Jeux Olympiques, la pratique sportive connaît un nouvel élan. La saison dernière, le nombre de licenciés a progressé de 3,8 %. Certaines disciplines en salle ont particulièrement bénéficié de cet engouement, comme le tennis de table (+23 %) et le badminton (+19 %) qui toutes deux, se caractérisent par le besoin d'un gymnase pour la pratique.

Et c'est bien le noeud du problème. Les créneaux disponibles manquent dans les infrastructures traditionnelles. Plusieurs clubs ont dû refuser de nouvelles inscriptions faute de places.

Des équipements encore sous-utilisés

En France, sur près de 28 000 équipements sportifs scolaires (gymnases, dojos, terrains couverts), seuls 5 000 sont aujourd’hui ouverts aux associations en dehors du temps scolaire. Un potentiel largement inexploité que le gouvernement souhaite mobiliser.

Des expérimentations menées dans huit académies laissent penser que l’objectif d’ouverture totale d’ici 2027 est réaliste. Le Ministère des Sports et celui de l’Éducation Nationale affichent d’ailleurs leur optimisme.

Une pratique déjà actée au local

Sur le territoire guadeloupéen, plusieurs établissements, comme le Lycée Gerville Réache à Basse-Terre, ont déjà franchi le pas. Une ouverture bien accueillie par les associations sportives, souvent confrontées à la rareté ou à la vétusté de certaines infrastructures extérieures.

Cet effort est appuyé par les collectivités locales – Région, Département et communes – qui soutiennent la mise en réseau des équipements. L’inverse existe également : plusieurs clubs disposant de leurs propres installations ouvrent leurs portes aux élèves pour les cours d’EPS. C’est notamment le cas du Cygne-Noir, de la Gauloise ou du Racing Club.