Le Racing Club de Basse-Terre est en danger
Tout juste centenaire, le Racing Club de Basse-Terre craint néanmoins pour sa survie. Le club sportif a besoin d'un important appui financier pour sécuriser ses infrastructures et continuer à vivre.

Le RACING-CLUB de Basse-Terre, association omnisports âgée de 100 ans cette année, va t-il devoir cesser ses activités sportives et fermer ses portes ?
Les infrastructures d'un des plus anciens clubs du territoire sont vieillissantes. L'association traîne, depuis plusieurs années, un avis défavorable qui la contraint aujourd'hui à trouver, en urgence, des moyens financiers importants pour les rénover et les remettre aux normes.
Les murs, toitures, salles... mais aussi le dojo qui accueille les arts martiaux dont notamment le judo et ses centaines de membres méritent un sérieux lifting.
Enseignants, parents, adhérents sont inquiets et il y a de quoi. Le Racing Club, c'est l'histoire du Sport à Basse-Terre et en Guadeloupe.
De lourds travaux
Hervé Marre, Professeur 6e dan de judo est conscient des enjeux de la survie et de la reconquête d'un club omnisports comme le Racing-Club :
C'est difficile finalement d'arriver à financer du bâti, de la rénovation ou autre. Mais bon, pour l'instant, on a le soutien de la ville de Basse-Terre là-dessus pour que justement, on puisse repartir sur une phase importante. Là, on bénéficie d'un système avec les mille dojos où on rénove le dojo, mais c'est l'ensemble du bâtiment qui doit pouvoir servir aux Basseterriens pour l'activité foot, l'activité aïkido, krav maga et judo, bien évidemment. Donc, le principe, c'est d'arriver à être un centre sportif, de pratique et un lieu de regroupement pour tous
Les travaux revêtent un caractère sécuritaire majeur. Pour y parvenir, le club a notamment bénéficier de l'aide de la direction régionale de la jeunesse et des sports :
Il se trouve que le bâtiment a un avis défavorable de la Commission de sécurité depuis quelques années, parce qu'on n'était pas en capacité financièrement de répondre à des défauts structurels : du béton, des murs ou autres. C'est relativement cher. Donc, si on veut arriver à continuer pour repartir sur 10, 20 ans, il faut arriver à financer ça correctement pour qu'on reparte sur des bases saines, tout simplement. Et une association ne peut pas dépenser des dizaines, voire une centaine de milliers d'euros pour des toits, pour des murs, pour des structures complètes, en espérant qu'il n'y ait pas d'amiante non plus, parce que c'est en, parce que ce sera encore compliqué
Des centaines de bénéficiaires
Des centaines d'enfants issus des établissements scolaires de Basse-Terre profitent des installations sportives du Racing-Club, comme notamment le Dojo pour la pratique du Judo.
Ericka Helissey, Professeur des Ecoles au Pensionnat de Versailles, souligne l'utilité d'une telle infrastructure dans la pratique sportive scolaire.
Ce serait très dommage si cette structure disparaissait. Surtout que déjà, au niveau des structures sportives, côté Basse-Terre, c'est un peu light, un peu compliqué. Donc, si le dojo ferme également, ce serait une grande perte. Au regard de nos projets, on tend la jeunesse vers plus de sport à la découverte. Surtout, pour les parents, c'est parfois un peu compliqué de les inscrire
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