Génie en herbe : un recours pour contester la fermeture de l’école
La direction de l’école “Génie en herbe” a annoncé déposer un recours devant la cour administrative d’appel de Bordeaux. Elle estime que sa fermeture, prononcée le 30 juin dernier est abusive.
C’est un nouveau volet judiciaire qui s’ouvre dans le cadre de la lutte contre la fermeture de l’école “Génie en Herbe”. La directrice Mylène Lamie a déposé un recours devant le cour administrative d’appel de Bordeaux, afin que les juges réexaminent l’affaire et, conformément à ses espoirs, annulent la décision de fermeture prise à l’encontre de l’école. Mylène Lamie estime que ce combat est légitime pour ne pas laisser 65 enfants dits “atypiques” dans l’errance éducative.
L’école a une raison d’être, qui a un programme différent et qui accueille des enfants particuliers qui ne se retrouvent pas dans le système classique et les priver de cette structure c’est les mettre en pâture à un système qui les a déjà rejetés. Nous avons eu 500 élèves sans aucun souci.
La directrice assure que les parents la soutiennent.
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Une affaire de concurrence ?
Dans un communiqué publié le 1er août dernier, la direction de l’école met sur le compte de la “concurrence déloyable”, l’acharnement dont serait victime l’école. Elle estime que le profil de ses élèves seraient très convoité par d’autres structures privées plus onéreuses. “La confirmation de la fermeture de l’école Génie en Herbe le 30 juin 2025 par le tribunal administratif de Basse-Terre, révèle en réalité un conflit plus profond : la volonté d’écoles privées concurrentes qui fortes de leurs relais institutionnels veulent faire disparaître une structure innovante qui dérange l’ordre établi en Guadeloupe.”
La direction estime que ces établissements disposent de l’oreille des institutions “au détriment d’autres initiatives pédagogiques.”
Comme lors de la première décision de fermeture, elle insiste sur le stress que génère cette affaire sur les jeunes élèves qui souffriraient de “d’angoisses, de troubles du sommeil ou de comportements de repli” avant de demander un moratoire sur la fermeture de l’école.
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