Vive émotion aux obsèques de Mérick Mathoré, le jeune militaire tué à Besançon
[EN IMAGES] Les obsèques de Mérick Mathoré, le jeune militaire guadeloupéen tué à Besançon (Doubs), ont été célébrées ce lundi (25 novembre), au Moule. Parents et amis sont venus nombreux lui dire un dernier adieu.
L’émotion était vive ce lundi après-midi (25 novembre) en l’église Saint-Jean Baptiste du Moule où ont été célébrées les obsèques de Mérick Mathoré. Avant la cérémonie, son corps avait été exposé à l’extérieur, sous un chapiteau.
Pour rappel, le jeune militaire de 26 ans est décédé après avoir été victime d’une violente agression devant une boîte de nuit de Besançon (Doubs) dans la nuit du 7 au 8 novembre dernier.
Mérick avait été hospitalisé dans un état grave avec un pronostic vital engagé. Finalement, il a succombé à ses blessures quelques jours plus tard, le 13 novembre.
Un drame qui a endeuillé toute une famille et un quartier, celui de Barthel au Moule, d’où le jeune homme était originaire.
Sous le choc
Ce lundi après-midi, parents, proches et amis sont venus en nombre dire un dernier adieu au jeune militaire. Nicolas Compère, un ami de Mérick, a encore du mal à réaliser.
Je ne m’attendais pas à ce que quelque chose comme ça arrive à un de mes proches. Je suis sous le choc jusqu’à présent. Je n’ai pas les mots. Je ne suis pas remis jusqu’à maintenant.
A l’issue de la cérémonie religieuse, le Caporal du 19ème régiment du génie de Besançon a été porté en terre au cimetière du Moule.
A noter que samedi, une marche blanche avait réuni plus de 250 personnes au Moule afin de demander justice pour Mérick.
Ses trois agresseurs ont été identifiés. Deux sont en détention provisoire. Le troisième est toujours en fuite et fait l’objet d’un mandat d’arrêt.
À ÉCOUTER La réaction du Caporal Jean Joachin Eurasie
Le Caporal Jean Joachin Eurasie a neuf ans d’armée. Il avait pris le caporal Mérick Mathoré sous sa coupe et était même son binôme.
Ils faisaient tout ou presque ensemble. Le soir du drame, il n’était pas présent et il s’en veut. C’est ce qu’il a laissé entendre à RCI.
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