[VIDEO] « Ma tenue n'est pas une invitation » : une campagne contre les violences sexuelles au carnaval de Guadeloupe

Par 26/01/2025 - 10:30

« Ma tenue n’est pas une invitation » : cette campagne portée depuis deux ans par l’association « Femmes et Police dans l'Égalité et la Diversité » vient rappeler que respect et carnaval doivent aller de pair.

    [VIDEO] « Ma tenue n'est pas une invitation » : une campagne contre les violences sexuelles au carnaval de Guadeloupe
Photos PE archives RCI, vidéo Lynda Cayarcy

« Ma tenue n’est pas une invitation ». Un message fort porté par l’association « Femmes et Police dans l'Égalité et la Diversité ».

Depuis deux ans, dans le cadre de cette campagne, l’association souhaite sensibiliser et apporter un message de prévention en amont et durant les festivités du carnaval.  

Interpeller les acteurs 

La campagne souhaite mobiliser et interpeller l’ensemble des acteurs face aux violences sexuelles, encourageant aussi les victimes à libérer leur parole.

Natacha Nestor, la présidente de l’association revient sur les enjeux de telle campagne de sensibilisation sur le terrain et sur les réseaux sociaux.

L'idée est partie de quelques membres de l'association de faire des visuels parlants, puisque nous sommes dans une société d'images, de communication et de les présenter au comité du carnaval, ce que nous avons fait en 2023. Nous avons fait circuler au maximum ces images. Quatre images que nous diffusons avec cette phrase « Mon costume n'est pas un consentement », avec des images du carnaval, pour dire, aux hommes et aux femmes, parce qu'il y a aussi des femmes qui, parfois, ont des comportements déplacés vis-à-vis des hommes un peu dénudés et déguisés pendant le carnaval, qu'attention, on est dans un espace de liberté, on est dans un moment où tout le monde est très excité, tout le monde veut faire la fête, mais il y a des limites. La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. On invite donc ç Faire le 17, à appeler la police. Ça, c'est la première des choses à faire. Ensuite, venir au commissariat, prendre attache, effectivement, avec le service des plaintes. Il faut bien sûr aller déposer plainte, mais surtout en parler, ne pas rester dans son coin.


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