[VIDEO] « Je suis heureuse de faire partie des Amazones », Lauriane Roset
Fondée en 2019 par Karina Guillaume, cette association accompagne toutes les femmes qui ont eu une pathologie cancérologique, ainsi que les aidants. Présente sur de nombreux territoires, (Martinique, Tahiti, Paris, Guadeloupe), l'association travaille à déconstruire les tabous autour du cancer toute l’année.
C'est à la Source à Dalciat (Baie-Mahault), que Lauriane Roset, deuxième vice-présidente d'Amazones Guadeloupe nous accueille. Un lieu cosy où tout est fait pour que l'on s'y sente bien.
Un endroit convivial, je dirais, agréable. Notre petit havre de paix, comme je l'appelle. Où on se sent très à l'aise.
Ne plus penser à la maladie
Et c'est important car dans cet espace, on accompagne les femmes atteintes de cancer, mais aussi leurs aidants et on lutte contre les tabous.
On a à peu près 70 adhérents, mais on accompagne beaucoup plus de femmes que ça. On accompagne vraiment, on va dire 200, 300 femmes de façon régulière parce que ce sujet est encore tabou.
L'association n'œuvre pas qu'en octobre, mais bien toute l'année à travers diverses actions.
Malgré la maladie, on veut leur montrer qu'il y a une autre façon de voir les choses, c'est-à-dire avec du saut en parachute. On a des ateliers vraiment hors du commun, de la plongée... On propose vraiment des activités hors du commun pour nous permettre de nous évader et ne plus penser à la maladie.
Et c'est sans compter sur des ateliers aussi essentiels.
On a des sister talks, on va appeler ça comme ça. On a des échanges avec la socio-esthéticienne. On fait de la poterie, de la peinture, atelier écriture.
Garder le lien social
Avec l'association, les Amazones reprennent leur destin entre leurs mains. C'est le cas de Lauriane.
Je suis moi-même atteinte du cancer du sein. Chez Amazones, j'ai trouvé un moyen de garder les liens sociaux, d'aussi trouver une mission, la mener à bien, parce que je dirais que j'avais besoin de ça pour m'occuper, parce qu'être atteinte d'une maladie, ce n'est pas toujours évident pour quelqu'un qui a toujours l'habitude d'être en activité. Donc, pour moi, c'était ma mission. Donc, je suis heureuse de faire partie des Amazones aujourd'hui et puis d'être là et ça me tient à cœur.
Car les Amazones, c'est aussi ça.
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