[VIDEO 3/5] Victimes de la route, ils témoignent de leur long combat (Steven)

Depuis le début de l’année, entre le 1er janvier et le 30 juin, les autorités déplorent 25 tués sur les routes de Guadeloupe. Un bilan en hausse de 9% par rapport à 2022. À la veille des grandes vacances, les forces de l’ordre affichent leur inquiétude et appellent à la prudence.

Les causes d’accidents sont souvent communes : l’alcool, la vitesse, des défauts techniques mais aussi le phénomène des téléphones au volant, qui malgré les campagnes de prévention et de répression ne font pas fléchir les comportements. 

Cette année, pour sensibiliser à la sécurité routière et aux conséquences des accidents de la route, la Préfecture de Guadeloupe, la Délégation Sécurité routière 971, le cabinet d’avocats Charles-Henri Coppet et le CHU de la Guadeloupe ont pensé et imaginé une campagne pour donner « La parole aux victimes ».

Et faire prendre conscience des conséquences graves pour celles et ceux que l’on entend rarement mais qui doivent désormais faire face à des séquelles à vie.

« Des métiers que je ne peux plus faire »

Steven a été grièvement blessé dans un accident il y a 7 ans. Il a été renversé par une automobiliste au Moule alors qu’il roulait à scooter.

Le 14 mars 2014, j’ai été renversé par une dame qui ne faisait pas très attention, elle cherchait son téléphone. Je me suis retrouvé dans le caniveau. S’il n’y avait pas eu une personne qui s’était arrêtée, je ne serai peut-être pas là 

Amputé de la jambe gauche, il a fait deux ans de rééducation.

C’est compliqué de vivre avec une amputation. Je travaillais comme charpentier, il y a plein de métiers que je ne peux plus faire 

Il témoigne de sa vie après l’accident. 

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