Tours Gabarre : une démolition en trois temps
Quelques mois après le début des travaux de démolition, le préfet est venu constater l’ampleur du projet qui permettra la construction de 326 logements intégrés dans un programme de valorisation du quartier de Lauricisque. La phase 2, le désamiantage est toujours en cours, la fin des travaux est estimée à juillet 2021.
En mars dernier, la fin des tours Gabarre a sonné dans le quartier de Lauricisque à Pointe-à-Pitre. Aujourd’hui, la phase de désamiantage est en cours de finition dans la première tour, la deuxième tour commence à peine à être traitée. Ce vendredi après-midi, le préfet de Guadeloupe, Philipe Gustin a tenu à visiter le chantier pour constater l’avancée des travaux, voir de lui même les techniques et les outils innovants utilisés. Le représentant de l’Etat était accompagné d’une petite délégation composée de La Sikoa, le maitre d’ouvrage ; Cap Excellence, Josiane Gatibelza, le maire de Pointe-à-Pitre et plusieurs services de l’état en charge du dossier.
Des techniques innovantes
Durant la visite, les ouvriers ont pu présenter au préfet et à la délégation, tous les outils innovants qu’ils utilisent pour la phase de désamiantage qui coûte vingt millions d’euros sur un budget global de trente trois millions d’euros. Des outils qui permettent de couvrir une zone amiantée plus large ou encore de transporter des déchets plus rapidement. Après le désamiantage, la prochaine étape pour les trois tours de 19 étages chacune, sera la démolition. Elles devraient être totalement détruites d’ici juillet 2021. A ce sujet, le préfet l’a rappelé, afin de protéger les écoles et les habitations voisines, la démolition se fera par écrêtage, c’est à dire étage par étage.
Des déchets qui posent problèmes
L’un des chantiers les plus emblématiques de Pointe-Pitre selon le préfet de Guadeloupe, rencontre à l’heure actuelle un problème. Les déchets des travaux de désamiantage ne sont pour l’instant plus exportés par bateau en Métropole. Le changement de prestataire a bloqué les procédures mais le dossier devrait être rapidement réglé selon le préfet. Ce dernier estime qu’il faudrait lancer une filière locale de traitement ces déchets. Une solution qui permettrait d’être autonome et de créer des emplois.
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