Plus de 200 postes à pourvoir : la Guadeloupe recrute au salon Paris pour l’Emploi
Le salon Paris pour l’Emploi sera l’occasion pour la Guadeloupe de recruter dans l’Hexagone. Plus de 200 postes, non pourvus localement, seront proposés, les 6 et 7 novembre, au Pavillon Outre-mer, en espérant séduire des ultramarins, singulièrement des Guadeloupéens en vue d’un retour au pays.
La Guadeloupe vient recruter dans l'Hexagone. A l'occasion du salon Paris pour l'Emploi, qui va se dérouler jeudi et vendredi (les 6 et 7 novembre), une démarche collective a été mise en place.
Le Département, l'UDE-MEDEF Guadeloupe, France Travail, des entreprises et associations vont ainsi se regrouper au sein du Pavillon Outre-mer pour valoriser les opportunités de l'archipel.
L'objectif est ambitieux : proposer plus de 200 offres d'emploi qui ne trouvent pas de candidats ou preneurs localement. Un travail est mené, mais ce n'est pas encore suffisant.
« Des tensions sur certains secteurs »
Gilles Plumasseau, directeur départemental de France Travail, note les difficultés de certains secteurs à recruter en Guadeloupe.
Il y a un contraste que nous avons observé sur notre territoire. Il est en plein développement, avec un dynamisme qui s'observe à travers un certain nombre de chiffres. Le taux de chômage reste certes élevé, mais il est historiquement bas par rapport à ce que nous avons connu, aux alentours de 17 %. Alors que certaines années il était de 25 ou 26 %. Malgré ces chiffres positifs, il reste quelques tensions dans un certain nombre de secteurs. Nous travaillons au développement des compétences des demandeurs d'emploi sur le territoire, mais nous n'excluons pas de faire venir au pays des ultramarins ou revenir des Guadeloupéens qui disposent de ces compétences et qui peuvent participer à satisfaire ces besoins non couverts et à contribuer au développement économique de l’archipel. On observe des tensions dans le secteur du BTP, de l’hôtellerie-restauration et également de la santé et du soin, de l'accompagnement, en lien avec le vieillissement de la population. Nous travaillons en étroite collaboration avec tout le monde économique pour satisfaire ces besoins et avec des organismes de formation. Nous avons investi plus de 22 millions dans la formation en 2024 pour former 8 000 demandeurs d'emplois pour occuper ces emplois, avec des retours satisfaisants.
« Des opportunités »
Adrien Baron, vice-président du conseil départemental, en charge de la formation et de l'insertion, souligne qu’il y a du travail en Guadeloupe, sur des postes bien spécifiques. Et de réelles opportunités.
Nous avons des offres d'emplois en Guadeloupe qui ne sont pas pourvues, qui sont très spécifiques. Elles pourraient satisfaire nos compatriotes ici. Et puis, il est important de créer plus de solidarité avec les camarades ultramarins qui sont en France et permettre qu'il y ait une vraie corrélation, une vraie coordination entre la Guadeloupe et ces territoires, notamment celui de l'Ile-de-France. On dit de manière générale qu'il n'y a pas de travail en Guadeloupe. C'est faux. Il y a du boulot, mais sur des postes très spécifiques. Nous sommes en mal de développement. Nous avons aujourd'hui tout à faire en Guadeloupe. Donc, il y a de magnifiques opportunités qui peuvent s’ouvrir, tant au niveau des entreprises, dans le secteur privé, que dans le secteur public. Des étudiants qui font des études brillantes à Sciences Po, à l'ENA ou ailleurs, ont la possibilité de rentrer au pays. L'opportunité existe. C'est à cela que nous travaillons, faire en sorte que les Guadeloupéens bien formés soient de retour chez nous pour un retour sur investissement.
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