Monseigneur David Macaire n'est pas content et le fait savoir
L'Archevêque de Martinique, qui est en charge du diocèse de Guadeloupe en sa qualité d'Administrateur Apostolique, veut comprendre pourquoi certaines funérailles chrétiennes ne sont pas célébrées, comme il le réclame, dans les églises ou dans les chapelles qui demeurent les seuls lieux de culte.
L'homme d'église s'est fendu d'un communiqué. Monseigneur David MACAIRE est clair : les seuls lieux de culte que l'église catholique reconnaît sont les églises et les chapelles. Elles sont ouvertes et respectent les mesures sanitaires. Et de ce fait, les funérailles chrétiennes, à l'image des autres célébrations, doivent s'y tenir.
Dans un décret adressé aux prêtres et aux diacres du diocèse de Basse-Terre et de Pointe-à-Pitre, celui qui dirige, provisoirement, l'église en Guadeloupe, depuis le départ à la retraite de Monseigneur Jean-Yves Riocreux, non encore remplacé, est ferme et catégorique. Il "exige que la célébration des funérailles chrétiennes ait lieu à l'église ou l'une des chapelles de la paroisse". Il poursuit en précisant : "dans le cas ou une demande serait faite pour que la cérémonie ait lieu dans un autre site, il faut impérativement en référer à moi-même ou à mon délégué en donnant les raisons d'une telle demande".
Pour argumenter son exigence, Monseigneur David Macaire fait référence à un texte du père Jean Hamot à propos de funérailles chrétiennes qui dit ceci : "c'est dans une église que le défunt ou la défunte a été baptisé. C'est dans une église qu'il ou elle s'est nourri de la parole de Dieu et du Corps du Christ. C'est dans une église que le dimanche il ou elle se rassemblait avec ses frères et soeurs dans la foi, pour célébrer l'Eucharistie. Il est donc normal que les parents, les proches et la communauté chrétienne se retrouvent dans l'église pour y célébrer le dernier adieu de ceux qui nous sont chers".
Les prochaines célébrations nous diront si les exigences de Monseigneur ont été exaucées.
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