Litige foncier à Sainte-Rose, le président du syndicat des petits planteurs de Cadet réagit
Le syndicat des petits planteurs de Cadet/Sainte-Rose répond une semaine après la conférence de presse organisée par l’association « Nous, de Belle Plaine » autour d’un litige foncier concernant des terres agricoles.

Il y a une semaine, les agriculteurs de l’association « Nous, de Belle Plaine » organisaient une conférence de presse pour dénoncer de nouvelles exactions perpétrées sur leurs parcelles, à Sainte-Rose.
Des exactions commises, selon eux, dans le cadre du litige foncier qui les oppose, au sujet de ces mêmes parcelles, au syndicat agricole des petits planteurs de Cadet/Sainte-Rose.
Un conflit qui s’étend sur le terrain juridique avec la SAFER, la société d’aménagement foncier et d’établissement rural de la Guadeloupe.
« Des accusations mensongères »
André Guyon, le président du syndicat des petits planteurs de Cadet Sainte Rose, a tenu à répondre aux agriculteurs de l’association « Nous, de Belle Plaine » et à apporter certaines précisions :
Nous, de Belle Plaine, ce n'est pas une association que nous connaissons puisque nous venons d'apprendre qu’elle a été créée le 30 juillet 2024. Nous avons les papiers en main et nous apprenons aussi que ce monsieur dit qu'il est propriétaire alors que nous, nous sommes en conflit contre la SAFER. Nous ne connaissons pas cette association. Nous avons plusieurs affaires en cours, plusieurs ont été gagnées. La SAFER refuse de venir sur le front avec nous. Nous avons cité la SAFER depuis 2023 et jusqu'à ce jour, elle crée des incidents pour que l'affaire puisse être repoussée. Notre syndicat a été créé depuis 1895. Nous avons un statut d'établissement d'utilité publique. Nous avons été attributaires des terres de la colonie. Dire que nous avons saccagé les plantes… Ce sont eux-mêmes qui ont fait venir des tracteurs très tard dans la nuit, qui ont tracté des terres neutres, c'est-à-dire des terres en herbe. Il n'y avait absolument rien dessus. Là, c'est un montage qui a été fait et des accusations mensongères contre le syndicat. Nous avons saisi un huissier qui est allé sur place. Ce monsieur est inconnu pour nous. C’est un squatteur, comme tout le monde, c’est ce que je comprends. S’il a un titre de propriété, qu’il le produise et nous irons devant les tribunaux pour discuter. Nous sommes prêts à organiser une table ronde publique. Pour que tout le monde sache ce qui se passe.
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