Liquidation France-Antilles : les réactions des élus
Les réactions sont nombreuses après l'annonce de la liquidation judiciaire du quotidien local France-Antilles.
Le président de la Région Guadeloupe s'était engagé il y a quelques mois à trouver une solution pour la sauvegarde du quotidien. Ary Chalus a fait part de son étonnement ce jeudi matin après l'annonce de la décision du tribunal de Fort-de-France.
La présidente du Conseil départemental, Josette Borel-Lincertin a immédiatement réagi après l’annonce de cette décision. Elle se dit consternée par la décision du tribunal de Fort de France entraînant la disparition des trois éditions du journal en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique. Ce sont 235 emplois qui sont ainsi supprimés, et autant de familles plongées dans l’incertitude et la précarité.
La présidente du Conseil Départemental parle d’un désastre pour les salariés, pour les lecteurs mais aussi pour le pluralisme dans nos territoires qui seront les seuls de France à ne pas avoir de quotidien local. Josette Borel-Lincertin voit dans le fait qu’aucun projet de reprise sérieuse n’ait pu être impulsé ces derniers mois par le Gouvernement,un nouveau signe d’abandon de nos territoires.
Dans ce communiqué, la présidente du Département a tenu à adresser un message de sympathie aux équipes .Des salariés qui depuis plus six mois, vivaient, rappelle-t-elle, entre espoir et résignation au gré des annonces, des rumeurs et des reports de l’échéance.
Des réactions dans le gouvernement
Franck Riester, ministre de la Culture et Annick Girardin, ministre des Outre-mer ont dit prendre acte de la décision de justice concernant le quotidien et regretter que la mobilisation d’investisseurs privés, aux côtés d’un soutien exceptionnel de l’Etat, n’ait pas été suffisante pour permettre un projet de reprise.
Selon eux, depuis le placement en redressement judiciaire du groupe, à la suite d’une cessation de paiement, le 25 juin 2019, l’Etat a multiplié les initiatives afin de permettre à France-Antilles de construire et de financer un plan de redressement.
Les ministres ont rappelé que l'existence d’une presse pluraliste et diversifiée sur tout le territoire national est une exigence démocratique et le Gouvernement continuera à se mobiliser avec force en ce sens.
Par ailleurs, Franck Riester, ministre de la Culture, et Annick Girardin, ministre des Outre-mer, disent qu'ils suivront avec la plus grande attention les conséquences sociales de cette liquidation judiciaire et l’accompagnement qui sera apporté aux 250 salariés du groupe France-Antilles.
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