Les grandes lignes du projet d'arrêté préfectoral présenté aux taxis de Guadeloupe vendredi dernier

Par 14/10/2018 - 18:29 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:05

Un nouveau projet d’arrêté préfectoral fixant la règlementation du transport des passagers à l’intérieur du terminal de croisière de Pointe-à-Pitre a été transmis aux organisations professionnelles vendredi dernier. Cet arrêté porte sur les modalités de prise en charge des croisiéristes en escale au Grand-Port Maritime. Explications.

    Les grandes lignes du projet d'arrêté préfectoral présenté aux taxis de Guadeloupe vendredi dernier

Le rapport considère qu’avec 320 000 passagers par an et en moyenne 3 800 passagers par escales les plus importantes des navires, le nombre de chauffeurs de taxis titulaires d’une autorisation de stationnement délivrée par la commune de Pointe-à-Pitre, est insuffisant pour répondre à la demande. Il est ainsi porter que les VTC et véhicules de transports publics collectifs de personnes ne sont autorisés qu’à seulement arrêter leurs véhicules et stationner aux emplacements situés en dehors de la voie publique.

La prise en charge de clients dans cette zone n’est pas autorisée. C’est justement là où survient la réclamation de l’intersyndicale. Ces mêmes VTC et véhicules de transports publics collectifs sont autorisés à quitter la zone de stationnement pour accéder à la zone de prise en charge des passagers « dès lors qu’ils sont en possession d’un bon de commande définitif ». Cette zone de prise en charge comprend 4 places. Et ces conducteurs ne peuvent pas rester stationner sur cette zone au-delà de 15 minutes. Passée cette durée, ils doivent rejoindre la zone de stationnement privative.

Enfin, notez que ce dispositif global est expérimental et fera l’objet d’une évaluation écrite dans les deux mois suivant la fin de la saison de croisière.

Interrogé sur nos ondes au journal de 18h le dimanche 14 octobre 2018 avec Richard Garnier, Jocelyn Bourgarel, porte-parole de l'intersyndicale des taxis de Guadeloupe affirme qu'il y aura une mobilisation le lundi 15 octobre 2018, mais n'a pas précisé sa nature.