Le présumé conjoint violent toujours entendu

Par 21/05/2020 - 10:11 • Mis à jour le 21/05/2020 - 10:13

Le trentenaire interpellé mercredi 20 Mai 2020, a été placé en garde à vue au commissariat de Capesterre Belle-Eau et y a passé la nuit. Il lui est reproché des violences conjugales sur sa compagne avec laquelle il vit et des dégradations à l'intérieur de l'appartement que loue la victime. Elle a été a été placée en sécurité avec le garçon du couple âgé de seulement 3 ans.

    Le présumé conjoint violent toujours entendu

Depuis hier midi, les policiers du commissariat de Capesterre Belle-Eau tentent de comprendre pourquoi l'homme, âgé d'une trentaine d'années, qu'ils ont interpellé et placé en garde à vue fait preuve de violences envers sa compagne, la mère de leur fils de 3 ans. 

Mardi soir, c'est au près d'eux que la victime qui se plaignait de violences conjugales est venue se réfugier avec l'enfant. Son compagnon ne l'a pas frappé mardi mais se serait énervé alors qu'ils se disputaient, au point de dégrader une partie du mobilier de l'appartement loué par la victime et dans lequel vit le couple. 

Elle a eu peur, craignant de subir des coups comme se serait, apparemment le cas depuis plusieurs mois. Des violences répétées, en présence de leur fils. Traumatisant. Et c'est justement une femme choquée auxquels les policiers ont dû faire face pour essayer de la réconforter et de la rassurer.

"L'homme, qui ne travaille pas, est sorti de prison l'an dernier et il n'y a pas si longtemps, était sous bracelet électronique."

Depuis hier mercredi 21 Mai 2020, les deux, mère et fils, ont été éloigné du père compagnon et pris en charge pour les placer dans un site sécurisé et tenu secret. La mère et l'enfant ont été vu par un médecin. L'homme, qui ne travaille pas, est sorti de prison l'an dernier et il n'y a pas si longtemps, était sous bracelet électronique. Il sera, de nouveau, interrogé aujourd'hui. Interrogatoire des policiers qui pourrait être suivi d'un interrogatoire de magistrats du Parquet de Basse-Terre. Tout dépendra de la suite qui sera donnée par la justice à ce dossier manifestement douloureux.  

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