Le député Élie Califer demande un « plan d’ampleur » en Guadeloupe face aux réseaux criminels
Dans un communiqué, le parlementaire exprime sa colère et dénoncé le « mutisme et l’attentisme de l’État » concernant les violences et l’insécurité dans l’archipel.
Après la nouvelle série de fusillades survenues depuis ce week-end et la visite politique de Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur et des Outre-Mer, le député Elie Califer prend la parole. Il exprime une certaine colère face au silence de l’Etat, alors que « des crimes à l’arme à feu ne cessent de semer l’effroi et la douleur sur le territoire ».
Il regrette que le ministre, même en déplacement privé, n’ait pas pris le temps d’échanger avec les forces de l’ordre. Et cela, alors que la Guadeloupe se trouve dans le trio de tête des régions au plus fort taux d’homicides par habitant, au plus grand nombre de vols avec armes ou avec violence par habitant et où le nombre de mis en cause pour usage de stupéfiants reste le plus élevé.
Silence de l'Etat
Dans son communiqué, Elie Califer souligne qu’un précédent courrier en date du 8 février, demandant notamment que l’archipel devienne territoire prioritaire pour obtenir des moyens supplémentaires ou bénéficier du Fonds Interministériel de Prévention de la délinquance, est resté sans réponse.
Il appelle au déploiement d’ « plan d’ampleur » sur l’ensemble de l’archipel pour démanteler les réseaux criminels et les trafics d’armes et de stupéfiants. Et, selon lui, cela passe par « plus de moyens humains et matériels, une meilleure coopération internationale, un renforcement des unités de recherche et d’investigation, des actions ambitieuses pour redonner de la perspective à notre jeunesse en souffrance ».
En début de semaine déjà, le syndicat de police Alliance Police Nationale puis le sénateur Victorin Lurel étaient montés au créneau sur ces questions.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.