La ministre accueillie en musique à l’AGHIL à Baie-Mahault
La ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, est allée à la rencontre de l’AGHIL - l’Association pour la gestion des handicaps infantiles lourds -, ce jeudi matin (10 avril), à Baie-Mahault. Un moment festif.
Ce jeudi matin (10 avril), la Ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, était en déplacement à Baie-Mahault, plus précisément dans le quartier de Belcourt.
Elle est allée à la rencontre de l’AGHIL, l’Association pour la gestion des handicaps infantiles lourds.
Une rencontre placée sous le signe de l’émotion, notamment grâce à la jeune Émilie, championne de handi-danse et « Coup de cœur Caraïbes », qui a tenu à offrir un présent symbolique à la ministre, émue.
A ECOUTER Le reportage de Bernard Solé
L’AGHIL a profité de cette visite pour présenter un ambitieux projet de reconstruction, pensé pour répondre aux besoins complexes du public polyhandicapé. Ce futur établissement médico-social se veut innovant, inclusif et profondément ancré dans son territoire. Les précisions de sa directrice Annabelle Voudon :
On est ravis déjà d'accueillir la ministre en charge du handicap ici. C'est un moment fort pour l'établissement bien évidemment. Comme vous l'avez vu, l'établissement est exigu et ne permet pas l'accueil tous les jours de l'ensemble des enfants nécessitant un accompagnement médico-social et éducatif. Donc on est en projet de reconstruction sur la commune de Petit-Bourg. Le terrain est déjà acquis, le permis de construire est acquis également. Au jour d'aujourd'hui, il nous manque le bouclage financier final et on attendait vraiment de cette visite des signaux forts à la fois du Département, de la Région et de l'Etat en termes d'engagement pour ce projet qui est nécessaire pour les enfants guadeloupéens. Le quotidien aujourd'hui des enfants. On peut ne prendre que 21 enfants par jour au lieu des 30 qu'on serait censé accueillir. Donc ça veut dire que ce sont des enfants qui restent à la maison au moins deux jours par semaine. Donc des parents qui ne peuvent pas trouver d'emploi parce qu'ils sont obligés de garder leurs enfants. Et ça, c'est vraiment dommageable. Et puis ce sont des enfants qui perdent en terme d'accompagnement. Donc on espère vraiment pouvoir déménager dans un établissement qui soit adapté au handicap et bien sûr bien plus grand, avec une vraie salle de classe et des vrais espaces de travail et surtout des espaces verts aussi pour profiter de toutes les activités en intérieur comme en extérieur.
La ministre a salué "la magnifique énergie des professionnels et leur engagement très très fort".
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