La grève des sapeurs-pompiers relayée en Guadeloupe

"Nous sommes encore dans une gestion de situation post-crise." Des mots signés Josette Borel-Lincertin, Présidente du Conseil de Surveillance du CHU mais aussi Présidente du SDIS Guadeloupe pour répondre à la crise de l'hôpital. 

Pour autant, un préavis de grève a été déposé par le personnel affilié à deux syndicats, l'UTS-UGTG et la CGTG-CHU. Le mouvement débutera mardi prochain. 

"Des fois on peut être 10 à la garde sur 24. Nous avons aussi le problème d'agressions des sapeurs-pompiers mais ce n'est pas la panacée de la Guadeloupe, ce sont dans tous les départements de la France hexagonale que les agents sont agressés."

De leurs côtés, les sapeurs-pompiers se trouvent eux aussi dans l'embarras. La grève nationale des soldats du feu est relayée chez nous car ils souhaitent faire entendre leurs revendications à la présidence du conseil d'administration du SDIS Guadeloupe. Notamment, concernant le manque de personnel ou matériel mais aussi le recrutement massif d'emplois statutaires. Ils déplorent par ailleurs, l'état de vétusté de certaines casernes, incapables de recevoir du personnel comme par exemple selon un représentant du syndicat FO Sapeurs-Pompiers, la caserne de Sainte-Rose. 

Charles Balette, secrétaire général FO Sapeurs-Pompiers affirme : "Des fois on peut être 10 à la garde sur 24. Nous avons aussi le problème d'agressions des sapeurs-pompiers mais ce n'est pas la panacée de la Guadeloupe, ce sont dans tous les départements de la Guadeloupe que les agents sont agressés."

"Tout est pourtant fait pour améliorer le quotidien et les conditions de travail des agents". C'est l'avis de Fabert Michely, le Président du Conseil d'Administration du SDIS Guadeloupe. Il en a dit plus au micro de Bernard Solé. 

Il ajoute : "En tant que président, j'ai initié au SDIS ce que l'on appelle les rencontres partenariales. Lors de ces rendez-vous, on évoque des thèmes, des problématiques au sein des syndicats."