L'Etat soumet son aide au SMGEAG à la production de documents comptables fiables
L'avenir du syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement de Guadeloupe est à nouveau sur la sellette. L'Etat exige que la structure se mette en conformité comptable pour obtenir l'aide promise.
L'État tape du poing sur la table. Depuis 2021, il s'est proposé d'accompagner le SMGEAG (Syndicat Mixte de Gestion de l’Eau et de l’Assainissement de Guadeloupe) pour résoudre les problèmes d'eau en Guadeloupe.
Après plusieurs rappels à l'ordre, des problèmes comptables demeurent au sein de la structure.
Et le risque en l'espèce, ce serait le non-versement des prochaines subventions et ce tant que le ménage ne sera pas fait.
Une demande de transparence financière tout à fait logique pour le Préfet de Région, les sommes accordées doivent être clairement inscrites et justifiées.
Xavier Lefort explique les raisons des réserves de l'Etat :
D'abord, le SMGEAG, est dans une situation budgétaire depuis le début, qui est une situation compliquée. Parce qu'on a construit le SMGEAG sur ce qui restait des anciens opérateurs de lots en Guadeloupe, qui n'étaient pas tous dans des situations financières et budgétaires très, vaillantes, pour dire les choses poliment. C'est 24 millions d'euros en 2023, 20 millions d'euros en 2024 pour assurer le fonctionnement. Cet engagement de l'État, il a des contreparties de la part du syndicat. Il doit prendre des engagements, ce qu'on appelle des livrables. Et puis, il doit produire des comptes fiables et de qualité. Aujourd'hui, la difficulté, tous ces comptes produits par le SMGEAG, ne sont pas en rendez-vous de cette rigueur et de cette qualité comptable. Je parle de comptabilité. Le sujet n'est sans doute pas une question de détournement, gâchis ou de mauvaise gestion. On est vraiment dans une question de qualité des comptes et de sincérité des comptes
Jean-Louis Francisque, le président du SMGEAG, reconnaît des problèmes comptables mais assure que des solutions sont mises en place :
Effectivement, il y a des écritures comptables qui doivent être passées. Elles concernent les exercices 2021, 2022, 2023. Donc, ce sont des régularisations comptables qui doivent être faites. Donc, il est vrai qu'un rappel a été fait à l'administration pour pouvoir régler tout ceci. Et c'est vrai qu'au cours du mois d'août, qu'un plan d'action a pu être mis en place. Ce plan d'action mis en place pour pouvoir porter les régularisations comptables qui s'imposent
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