ICE : le nouvel indicateur de coupures d’eau du SMGEAG
Les coupures d’eau font partie du quotidien des abonnées du SMGEAG (syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe) dans certaines communes de façon régulière. Mais comment savoir si elles sont très fréquentes ou épisodiques ? Comment savoir si les travaux de rénovation réduisent les tours d’eau que connaissent de nombreux usagers ? C’est le rôle de l’ICE présenté ce mardi 6 août.
Pour évaluer les avancées, le SMGEAG a introduit un nouvel indicateur : ICE pour indicateur de coupure d'eau. Il a été présenté lors du point d'étape sur le plan pluriannuel d'investissement organisé par la gouvernance à 4 (État, Région, Département et SMGEAG) cette semaine.
Une nouvelle carte
Grâce à cette nouvelle valeur, une carte de l'archipel permettant de visualiser les communes impactées par les coupures d'eau a vu le jour pour la première fois mardi. Du rouge pour une fréquence très élevée, au blanc pour l'absence de tours d'eau. Pour élaborer cette cartographie, chaque mois, les données sont collectées et fournies par les directions d'exploitation. Et à partir de ces informations, l'ICE est calculée. Marcus Agbekodo, le directeur général du SMGEAG :
Plus on a des heures de coupure, plus l'indicateur sera mauvais, plus on a un nombre d'habitants privés d'eau et plus l'indicateur sera mauvais. À l'inverse, si on a moins d'heures de coupure d'eau, l'indicateur sera bon, ainsi que si on a moins d'habitants concernés. C'est un indicateur qui nous permet de mesurer les efforts qu'on fait, et les travaux qui ont un effet positif sur les coupures d'eau.
La ville des Abymes fortement impactée
Et pour ce mois de juillet, on découvre que les Abymes, en rouge, c'est la commune la plus impactée avec un ICE supérieur à 100. En rose saumon, on retrouve avec un ICE inférieur à 50, toutes les communes du Sud Basse-Terre, de Saint-Claude, en passant par Trois-Rivières, Petit-Bourg et au nord Sainte-Rose, et sur la Grande-Terre, Le Gosier, Sainte-Anne et Saint-François.
Il ne faut pas oublier qu'on fait tout ça pour que la population ait de l'eau en quantité et en qualité, et qu'on sorte dès que faire se peut des tours d'eau. Et donc, effectivement, il nous faut un indicateur pour mesurer le chemin qui est fait, le chemin qui reste à faire. On va attendre d'avoir un suivi sur quelques mois avec ce nouvel indicateur.
À terme, cette cartographie sera diffusée pour que les abonnés du SMGEAG puissent jauger, à partir de données factuelles, l'impact des travaux sur la distribution de l'eau.
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