Huit jeunes Guadeloupéens promus policiers adjoints

Le moment était solennel pour huit jeunes policiers adjoints, au morne Vergain, aux Abymes

Ce jeudi matin (29 août), ils ont reçu leur attestation de réussite de formation en présence de Natacha Woets, commandant divisionnaire du STRF (service territorial au recrutement et à la formation de la Guadeloupe) et du commissaire divisionnaire et directeur territorial de la police nationale, Christophe Gavat. 

16 semaines de formation

Cette cérémonie ponctue 16 semaines de formation pour ces jeunes de la 146ème promotion de policiers adjoints.

Agés de 18 à 23 ans, deux jeunes femmes et six jeunes hommes ont fait le choix d'embrasser une carrière de policier. Un objectif qu'ils se sont fixés dès l'enfance pour la grande majorité.  

Welsley Goelier, nouveau policier adjoint promu, réalise un de ses rêves. Et il compte bien poursuivre dans cette voie, comme il l’a expliqué à Naïza Rippon, puisqu’en parallèle de cette formation, il a réussi le concours de gardien de la paix.

Je remercie tout le STRF, mes compagnons de section, les formateurs. Franchement, ça a été une bonne formation. J’espère qu’à l’école de police ce sera pareil. C’est un métier que j’aime beaucoup de base.

Pour sa mère, Florence, la réussite de son fils est une fierté.

J’étais très émue parce que vous savez, dans l’éducation, l’élévation, c’est un travail de dur labeur. On s’inquiète toujours pour eux. Et tout ce qu’on veut, c’est leur réussite. Donc forcément, c’est beaucoup d’émotions aujourd’hui. Je savais que c’est quelque chose qu’il voulait faire depuis longtemps. Quand il s’est décidé, je l’ai encouragé.

Thalia Urcel, jeune promue, compte bien passer le concours de gardien de la paix après un an d'exercice de son nouveau métier.

Pour moi, ça s’est très bien passé. Je suis la première de la famille qui va intégrer la police. Et l’année prochaine, si Dieu veut, je partirai en Métropole pour faire l’école de sous-brigadier.

Opérationnels sur le terrain

Leur formation leur a permis d’acquérir les fondamentaux et d’être opérationnels sur le terrain. Le brigadier François Banquart, qui a assuré une partie de la formation, se félicite de l'évolution de ces jeunes prêts à rejoindre leur brigade.

Au niveau des contenus, la matière est large. Pour ma part, essentiellement le tir, les techniques de défense et d’intervention. J’ai un collègue généraliste qui se charge de tout ce qui est déontologie, droit pénal et procédure pénale… Il s’agit d’une jeune promotion, mais d’un public particulièrement réceptif. On a eu une très belle évolution, des révélations à mi-parcours. Certains se sont dépassés pour parvenir à valider. Ce n’est pas une formation simple. Aussi bien physiquement qu’au niveau intellectuel, ils sont obligés de se remettre en question, de se pousser un petit peu. Mais j’ai eu la chance d’avoir eu une promotion engagée et qui a fait le boulot pour sortir.