[Eau Secours] Crise de l’eau : près de 3 000 km de canalisations à rénover en Guadeloupe

Par 26/11/2025 - 17:54 • Mis à jour le 26/11/2025 - 18:17

Ce mercredi (26 novembre), RCI a consacré son émission Le Grand pavé dans la mare à la crise de l’eau en Guadeloupe. Le SMGEAG a rappelé l’ampleur du retard dans la rénovation de près de 3 000 km de canalisations, dont 30 à 60 km auraient dû être remplacés chaque année.

    [Eau Secours] Crise de l’eau : près de 3 000 km de canalisations à rénover en Guadeloupe
Photo SMGEAG

Ce mercredi (26 novembre), RCI a consacré sa journée à la problématique de l’eau en Guadeloupe.

Dans l’émission Le Grand pavé dans la mare, de 15 à 17 heures, il a été question, notamment, de l’état des canalisations et de leur réfection.

C’est l’un des points essentiels dans cette crise de l’eau pour retrouver de la quantité au robinet.

Et en la matière, le retard est réel, selon le SMGEAG, qui en hérite pleinement.

Il y a près de 3 000 km de canalisations à rénover. Il aurait fallu en remplacer 30 à 60 km par an.

Les différents programmes d’action visent à le combler, mais cela nécessite des études foncières, de la maîtrise d’œuvre et des financements associés.

« Rattraper le retard »

Gérald Negraud, directeur général adjoint, a fait le point sur la situation.

Un exploitant, une personnalité compétente en matière de distribution d'eau potable, doit remplacer de 1 à 2 % de son linéaire par an. Si on prend 1 à 2 % des 3 000 kilomètres, ça veut dire qu'on doit remplacer entre 30 et 60 kilomètres de canalisations par an. Et malheureusement, ça n'a pas été fait depuis les 40 dernières années. Les différents programmes d'actions qui ont été mis en place, et notamment la PPI accélérée qui est en cours de réalisation, visent à rattraper ce retard. Mais effectivement, ça prend du temps dans le sens où réaliser des programmes d'investissement nécessite de réaliser un certain nombre d'études préalables : des études foncières, des études de dimensionnement, des études de maîtrise d'œuvre. Ça nécessite aussi de mobiliser les financements. La PPI accélérée a été un moyen aussi de pouvoir identifier à hauteur de 213 millions d'euros des financements captifs et disponibles pour pouvoir engager ces premiers travaux. Depuis deux ans, on a avancé sur ce qu'on appelle le schéma directeur d'eau potable, qui est un document stratégique pour nous et qui nous permet d'évaluer les besoins, précisément ce qu'il faut réaliser pour sortir de la crise en termes de travaux. On voudrait pouvoir disposer des financements pour pouvoir les réaliser dans la décennie qui vient, à hauteur de près de 120 millions d'euros par an. Mais effectivement, tout ça nécessite aussi de mobiliser des fonds publics, ce qui n'est pas forcément toujours facile.


√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.

Tags